La très sérieuse Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) préconisait déjà de consommer des insectes, bons pour la santé et l’environnement. Elle conseille également de manger de la méduse pour sauvegarder les stocks de poisson ! Alors, êtes-vous prêts pour un petit court-bouillon de méduse pour préserver la planète ?
Manger de la méduse permet de sauvegarder les stocks de poisson
Si la biodiversité marine est menacée par plusieurs risques, la méduse, elle, se porte bien. Elle prolifère même dangereusement sur l’ensemble des mers du globe, principalement à cause du réchauffement climatique, si bien que cela commencerait à peser sur les stocks de poisson.
« La surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l’un des facteurs expliquant cette prolifération de méduses. Un cercle vicieux peut s’ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles », explique la FAO. À tel point que l’on serait en train de passer « d’un océan de poissons à un océan de méduses », précisent les experts.
Consommer des méduses pour éviter leur surpopulation
La FAO préconise donc, dans un rapport publié en 2013, de manger des méduses pour maîtriser leur prolifération. Il s’agirait de développer des produits alimentaires à base de méduse ou de la consommer comme une alternative au poisson. Il serait aussi possible, préconise l’organisation, d’exploiter les méduses pour leurs vertus santé et beauté. Une méduse appelée turritopsis nutricula permettrait par exemple d’inverser le processus de vieillissement des cellules ! Une aubaine pour l’industrie cosmétique ?
Une pratique culinaire en Asie
Cela vous paraît peu ragoûtant ? Pourtant, les Japonais et les Chinois en ont fait un mets de choix dans leurs gastronomies respectives. De plus, la méduse est un aliment sain et peu calorique, puisque composé à 95 % d’eau. Elle est en outre riche en protéines et en oméga-3.
Voir sur le Planetoscope : kilos de méduses dégustés par les Japonais
En Asie, on la consomme sautée, en salade ou au court-bouillon. Les Chinois préparent par exemple une « soupe de neige » à partir de méduse et de châtaigne d’eau. Il semblerait qu’à part les condiments qu’on y intègre, elle n’aurait que peu de goût. À l’image de l’animal, sa texture est gélatineuse et croque légèrement en bouche. Certains restaurants chinois servent de la méduse à Paris : vous pouvez tenter l’expérience, les poissons vous remercieront !
Franchement, ça ne me tente pas…. 🙂 nous sommes effectivement habitués à voir la méduse comme un animal urticant et l’idée de sa masse visqueuse dans l’assiette parait…répugnante mais quand on pense aux escargots, cuisses de grenouilles et autres bestioles, why not ? Juste que ça ne fait pas partie de nos conceptions alimentaires.
Non, pour sauver les poissons devenez végétalien tout simplement.
Pas besoin de manger des méduses, des insectes ou autres animaux pour en sauver d’autres, on peut très bien vivre et on vit même mieux quand on ne mange plus de protéines animales quel qu’elles soient !
Et pour la vitamine B12, vous faîtes comment?
Arrêtez donc d’écrire des bêtises prosélytes. Supprimer tout apport protéinique d’origines animales ne se fait pas du jour au lendemain et nécessite quelques adaptations et reflexions. Quant à savoir si on vit mieux, ne faites pas de votre expérience personnelle une généralité car chacun est différent.
Sinon pour revenir à l’article, le problème avec la méduse, c’est que cela contient beaucoup de protéines que le poisson et que la préparation est bien plus longues