Trois scandales éclatent concernant des orques en captivité

Malgré les diverses associations de défense des animaux, les orques sont toujours victimes de trafics. Pour les pays hors-la-loi, une seule règle : s’enrichir sur le dos de ces cétacés.

Rédigé par MEWJ79, le 16 Nov 2018, à 11 h 17 min
Trois scandales éclatent concernant des orques en captivité
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Certains pays n’hésitent pas à s’enrichir sur le dos des orques, quitte pour cela à ne pas respecter la loi. Voici deux histoires pour le prouver : un trafic très lucratif entre la Russie et la Chine et une orque en captivité, maman, alors que le programme de reproduction serait stoppé…

11 orques et 90 bélugas retenus dans des enclos bien trop petits

Nouveaux scandales concernant des orques en captivité ! Tout d’abord direction la Russie où 11 orques et 90 bélugas, capturés dans la nature, sont retenus dans des conditions de vie indécentes. Une journaliste russe a filmé les cétacés retenus dans des enclos bien trop petits et surtout en toute illégalité, selon l’ONG britannique Whale and Dolphin Conservation Society.

prison orques russie

La prison d’orques et de bélougas en Russie – capture d’écran Youtube

Et ce n’est pas la première fois que de tels faits sont dénoncés. Il existe un marché très lucratif et florissant de la Russie vers la Chine. Le journal indépendant Novaya Gazeta  a ainsi révélé qu’entre 2013 et 2016, 13 épaulards ont été exportés vers la Chine par la Russie pour un montant de 700 millions de roubles russes (environ 9 millions d’euros). Or, selon Greenpeace, il ne pourrait rester que quelques centaines d’épaulards dans les mers d’Extrême-Orient.

Les orques et les bélugas bientôt libérés ?

Après une forte mobilisation internationale, les autorités russes ont promis le 8 avril 2019 de libérer les cétacés. Leur situation avait ému les défenseurs de l’environnement du monde entier. Une pétition du site change.org a recueilli 1,4 million de signatures.

L’annonce de cette libération prochaine s’est accompagnée d’un accord signé par le gouverneur de Sakhaline avec Jean-Michel Cousteau, fils du célèbre commandant et fondateur de l’Ocean Future Society et Charles Vinick, dirigeant du Whale Sanctuary Project.

 

Morgan, l’orque en captivité, propriété de SeaWorld, enceinte alors qu’elle n’aurait pas dû l’être

Autre histoire : celle de l’orque Morgan, capturée aux Pays-Bas et enfermée dans le bassin de Loro Parque par SeaWorld, enceinte alors qu’elle n’aurait pas dû l’être. En effet, SeaWorld a annoncé avoir stoppé son programme de reproduction. Or, la conception a lieu un mois après l’arrêt de la reproduction des orques en captivité. La polémique enfle autour de ce cas.

L’animal est défendu depuis sa capture il y a des mois par la Free Morgan Foundation. L’association affirme que la grossesse de l’orque était connue et n’était en rien un accident, comme le prétend Javier Almunia (responsable de la Fondation Loro Parque et en charge de Morgan). Pour l’association il n’y a pas de doute à avoir, il s’agit d’une tentative des delphinariums de faire de l’argent sur le dos des animaux, même si cela signifie violer la loi.

L’ONG One Voice s’inquiète du sort de l’orque Inouk détenue auMarineland d’Antibes

Autre scandale : l’ONG One Voice a tiré la sonnette d’alarme concernant l’orque Inouk, née et détenue au Marineland d’Antibes. Selon elle, l’état déplorable de sa dentition témoignerait de l’impact psychologique de sa captivité : l’animal effectue des mouvement répétitifs dont celui de ronger les parois de béton de son aquarium.

Une interprétation contestée par la direction du delphinarium accusé par l’ONG d’actes de cruauté.

One Voice a annoncé son intention de porter plainte contre le Marineland.

Illustration bannière : Orque en captivité © FineShine
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Journaliste, je fais le grand écart entre football et littérature jeunesse.

1 commentaire Donnez votre avis
  1. C’est inacceptable !
    La seule attitude à avoir, c’est de ne pas aller dans ces parcs aquatiques. Le pouvoir des « clients » est immense, il suffit juste de s’en rendre compte et de s’en servir !

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