Extrait de la synthèse du scénario NégaWatt 2017-2050 : les 12 points clés
Une présentation détaillée du riche travail de l’association est disponible dans une synthèse(1) publiée à l’occasion de la présentation de ce scénario 2017.
1. Un constat majeur : la courbe de la consommation s’est inversée
La consommation d’énergie est orientée à la baisse depuis quelques années dans l’ensemble des pays de l’OCDE. Pour la France, elle rejoint de fait celle tracée par le scénario NégaWatt dès 2003.
2. La sobriété et l’efficacité sont les clés de l’inflexion de la demande
Grâce aux actions de sobriété et d’efficacité qui se traduisent par la suppression des gaspillages, la consommation d’énergie finale en 2050, au terme du scénario NégaWatt 2017, est réduite de moitié et l’énergie primaire de 63 %, tout en maintenant un haut niveau de services.
3. Une confirmation : le « 100 % renouvelables » est possible dès 2050
Il est possible de couvrir la totalité des besoins énergétiques de la France par des sources renouvelables à l’horizon 2050. La biomasse solide reste la première source de production d’énergie renouvelable, suivi de très près par l’éolien puis le photovoltaïque, lui-même suivi de très près par le biogaz.
4. Zéro émissions nettes en 2050 : la France devient neutre en carbone
Le couplage des scénarios NégaWatt et Afterres2050 montre que les émissions nettes de gaz à effet de serre, toutes sources confondues, deviennent nulles en 2050 : les « puits de carbone » agricoles et forestiers compensent alors les émissions résiduelles, principalement dues à l’agriculture.
5. Gaz et électricité, une complémentarité incontournable
Les vecteurs gaz et électricité voient leur part augmenter de manière concomitante, au détriment notamment des carburants liquides, pour représenter en 2050 plus de 70 % de la consommation d’énergie finale. La valorisation et le stockage possible des excédents d’électricité renouvelable sous forme de méthane de synthèse (power-to-gas) est l’une des clés de voûte du système énergétique de 2050.
6. L’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur
L’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur sur le climat, à la croisée des enjeux climatiques et énergétiques, par la fourniture de ressources renouvelables, le stockage de carbone et la réduction des gaz à effet de serre.
7. L’économie circulaire, moteur du renouveau industriel
Pour répondre à l’évolution des besoins, l’industrie doit réorienter ses productions vers des biens et équipements plus durables, loin de la surconsommation actuelle, et veiller au contenu de ses produits en énergie grise et en matériaux.
8. Des bénéfices multiples pour la santé et l’environnement
Le scénario NégaWatt améliore très significativement la qualité de l’air, de l’eau et des sols ainsi que la biodiversité avec des conséquences positives majeures sur la santé publique.
9. La transition énergétique, un bienfait pour l’économie et l’emploi
Le scénario NégaWatt s’avère globalement moins coûteux que le scénario tendanciel, même en considérant un prix des énergies importées stable. Il est aussi nettement plus riche en emplois.
10. Une France plus solidaire et plus responsable
La mise en oeuvre de la sobriété, de l’efficacité et du développement des énergies renouvelables apporte à tous les territoires, ruraux comme urbains, de l’activité et des richesses qui permettent de construire à terme un paysage énergétique réparti plus équitablement.
11. Il n’y a plus de temps à perdre
Il ne faut ni attendre de grand soir énergétique, ni se contenter de gadgets : la priorité pour les cinq ans à venir est à la mise en oeuvre des lois et mesures décidées durant les deux quinquennats précédents, mais dont le rythme d’application est très insuffisant.
12. Le scénario NégaWatt, une boussole et un tempo pour agir
Partout dans les territoires, des acteurs de toutes natures, citoyens, entrepreneurs, élus se sont déjà engagés concrètement pour construire un nouveau paysage énergétique. À ceux-là et à tous les autres qui, toujours plus nombreux, leur emboîtent le pas, le scénario NégaWatt offre une trajectoire et un rythme pour guider l’action.
Prévisions officielles de production EnR en 2030 : 20% de l’ énergie utilisée soit
20% x 1800 Twh =t 360 Twh
L’ hydraulique ne pouvant être développée de manière significative, l’ augmentation de production portera sur l’ éolien, le solaire et la biomasse. Ces trois modes représentent en 2017 environ 35 Twh qu’ il faudra donc porter à
300 Twh, hors hydraulique (60 Twh environ)
Quelle sera la répartition entre ces trois modes de production ?
En outre, par quel moyen sera produit le solde d’ énergie nécessaire aux français soit :
1800 – 360 = 1 440 Twh
si l’ on veut supprimmer toute énergie produisant des gaz à E .S Pour les pro-nucléaires ce chiffre représente la production de 200 réacteurs de 1 000 MW
Je ne comprends pas si l’analyse négawatt concerne l’ensemble des énergie, ou seulement celle distribuée par le réseau électrique.
Techniquement réalisable, en effet.
Reste à savoir quel est le coût de l’opération, et, si nous sommes financièrement en situation de la réaliser.
Pour ma part, j’ai déjà divisé par quatre ma dépendance au réseau électrique, produit la moitié de ma consommation d’électricité et réalise 100 % de mes besoins domestiques en énergie renouvelable.
Restent mes moyens de transport.