Se rendormir le matin après avoir éteint la sonnerie de son réveil n’est pas une bonne chose. Du moins, c’est ce qui se dit et ce qui se croit. Mais est-ce vrai ?
Quelques minutes de sommeil en plus
Est-ce que vous êtes du matin ? Si tel est le cas, alors, vous n’avez jamais eu la tentation d’assommer votre réveil à l’aube, de couper le buzzer ou la radio, histoire de vous rendormir au plus vite. Un exercice tout sauf conseillé quand on doit, quand même, aller travailler…
Or, selon une étude suédoise publiée courant octobre par des scientifiques suédois dans le Journal of Sleep Research, se rendormir après la première sonnerie de son réveil n’affecte en fait en rien la qualité de votre sommeil. Au contraire, il semble que ce serait même bénéfique pour notre cerveau !
Un réflexe majoritaire le matin
Dans ce cas, pourquoi s’en priver ? Voici en tout cas une idée reçue de plus réduite à néant par la recherche scientifique ! Pour parvenir à dégager ce constat, un vaste échantillon de 1700 personnes a répondu à un questionnaire sur ses habitudes de sommeil comme de réveil. Au final, ce sont 69 % des répondants, soit une large majorité, qui ont reconnu éteindre leur réveil de temps à autres. A commencer, et on les comprend, par les couche-tard et les plus jeunes.
La plupart ont confié se rendormir entre chaque sonnerie de leur réveil-matin. Les scientifiques ont poussé l’exercice un cran plus loin en demandant à une trentaine de volontaires de venir dormir deux nuits au sein de leur laboratoire, histoire de se pencher sur leur habitude de réveil à répétition. Elles ont d’abord dû se réveiller dès la première sonnerie, les chercheurs leur demandant, le lendemain, de répéter l’alarme trois fois et de se lever au bout de trente minutes.
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Cela améliore les capacités cognitives
Au final, entre ceux qui émergent du lit à la première sonnerie et ceux qui se rendorment, l’écart de sommeil réel n’est que de six minutes en moyenne. Mais les scientifiques ont également constaté que se réveiller en plusieurs étapes augmentait en fait les capacités cognitives, au moins pendant les quarante minutes suivant le lever.
Une bonne nouvelle, donc, pour ceux qui estiment ne pas être du matin ! D’autant plus que, toujours selon cette même étude, on ne constate aucune différence au cours de la journée, en termes de sensation de fatigue ressentie entre les deux habitudes de réveil matinal. Dans ce cas, autant profiter de sa couette quelques minutes de plus !
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