C’est un avis scientifique qui vient trancher dix ans d’incertitude et d’inquiétude : les sels d’aluminium sont bien considérés comme sûrs.
Sels d’aluminium : un niveau d’exposition anecdotique
On en trouve aussi bien dans les rouges à lèvres que dans les dentifrices ou les anti-transpirants… Jusque-là, les sels d’aluminium présents dans les produits cosmétiques étaient accusés de causer des effets graves comme celui d’aggraver les cancers du sein. Pour en avoir le coeur net, le Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC), un comité d’experts indépendant auprès de la Commission Européenne, a effectué une série de tests afin de prouver leur nocivité ou leur absence de danger.
Dans un avis(1), le CSSC « considère comme sûre l’utilisation de l’aluminium dans les antitranspirants, les dentifrices et les rouges à lèvres dans les concentrations usuelles des formules commercialisées. » Ainsi, « la quantité d’aluminium à laquelle le consommateur est exposé est au moins 2 000 fois plus faible que la dose identifiée comme ne provoquant aucun effet toxicologique. »
L’aluminium pas absorbé par la peau
Ce document du CSSC, qui complète et met à jour le précédent avis de 2014, précise que « ces derniers résultats montrent, entre autres, que l’aluminium contenu dans les produits antitranspirants n’est pas absorbé par la peau, y compris la peau fraîchement rasée, n’est pas non plus stocké dans la peau, mais au contraire éliminé sur les vêtements, par desquamation naturelle de la couche cornée superficielle et lors du lavage. »
C’est pourquoi les experts du comité scientifique concluent que « l’application quotidienne de produits cosmétiques n’est pas une source d’exposition du corps humain à l’aluminium. » De plus ; toutes les dernières évaluations et bibliographies réalisées jusqu’en 2017 par d’autres comités scientifiques ont été passées en revue. Tout cela confirme que « l’aluminium des produits cosmétiques ne joue aucun rôle dans le cancer du sein. »
En mars 2020, le CSSC concluait également que le pyrithione de zinc, présent notamment dans les shampoings antipelliculaires, n’est pas dangereux pour la santé(2)
Illustration bannière : La sécurité des sels d’aluminium vérifiée par un comité indépendant – © fizkes
A lire absolument
La peau n’absorbe pas ces sels d’aluminium?
Bien sûr.
J’ai fait récemment une analyse capillaire avec « Toxseek », et ils ont trouvé un dosage préoccupant de zirconium (sels d’aluminium). Pourtant seule ma femme en met.
Par ailleurs le zirconium est considéré comme un perturbateur endocrinien…
Tout à fait Obelix pourquoi devrions nous les croire ? Sont ils aussi indépendants qu’ils le disent ?
Comme ce avis arrange surtout les fabricants, personne n’est obligé de le croire.