A l’occasion de la Semaine sans pesticides, la ville de Blois affirme sa décision de ne plus utiliser de pesticides dans les espaces publics, parcs et jardins depuis début 2012 et appelle la population à semer en ville.
Opération Semeurs urbains à Blois
Marc Gricourt, Maire de Blois, a pris la décision en ce début d’année de se passer des pesticides pour l’entretien de la voirie, des trottoirs, des parcs urbains et des jardins de la ville. Un acte engagé en faveur de l’environnement qui prend tout son sens en cette Semaine sans pesticides.
Santé et environnement : se passer des pesticides
Le saviez-vous ? La France est le 3e consommateur mondial de pesticides. Or, ces produits chimiques utilisés pour éradiquer les « mauvaises herbes » ou nuisibles sont désormais connus pour avoir un impact très négatif sur la biodiversité, l’environnement et à terme à la santé de l’Homme.
De plus en plus, des villes choisissent de se passer de pesticides comme Rennes ou Strasbourg ou de plus petites communes comme Les Herbiers.
Pour parvenir à se passer de pesticides, Blois s’est concentré sur deux axes de travail :
– Le changement de regard des habitants sur la végétation spontanée.
– Le changement des méthodes de travail : désherbage à la main, dispositif à vapeur d’eau.
Jardinage écolo chez Botanic
Voilà 7 ans que Botanic a choisi de supprimer de ses magasins l’ensemble des pesticides et engrais chimiques de synthèse. Naturellement, cela fait 7 ans que l’enseigne participe à la Semaine pour les alternatives aux pesticides.
À cette occasion, Botanic lance le Week-end du Jardinage Écologique le samedi 24 et dimanche 25 mars. L’opportunité de participer à des ateliers pratiques autour du jardinage écologique et de partager des conseils avec des professionnels.
Se passer des pesticides : informer et agir
Depuis lundi 19 mars, Blois a lancé une campagne d’affichage pour informer la population sur le nouveau mode de gestion des espaces publics de la ville. Cette dernière prévoit de sensibiliser les enfants sur les bienfaits d’une gestion plus naturelle des végétaux, plutôt mécanique que chimique.
Jardiner sans pesticides, c’est possible et c’est bien mieux pour notre environnement, la biodiversité et notre santé. D’autant qu’il existe de multiples façon de jardiner sans pesticides, en utilisant des substances naturelles ou encore en laissant faire la nature.
Pour plus d’informations sur le sujet, nous vous invitons à consulter les sujets :
- Une semaine pour les alternatives aux pesticides
- L’association de cultures pour jardiner sans pesticides
- Cancers : les pesticides jugés… coupables
- Pesticides : l’INVS fait le point
Le samedi 24 mars marquera le point d’orgue de la Semaine sans pesticides à Blois : les habitants pourront se voir remettre des sachets de graines, une binette, un T-shirt ainsi qu’un document indiquant les lieux publics où ils peuvent aller planter leurs graines. L’idée : sensibiliser les habitants de la ville et les pousser à devenir acteur d’une ville plus verte, entretenue de façon plus naturelle.
Lundi 26 mars, un kit pourra également être distribué aux habitants qui souhaitent fleurir les trottoirs. Une affiche « Trottoir fleuri, ne pas désherber » sera alors remis ainsi qu’un guide d’entretien et de nettoyage sans substance chimique.
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Très bien cette campagne pour conduire les gens à ne plus utiliser de pesticides.
En revanche, le Français moyen est celui qui consomme le plus de vin par an (60 litres environ) ; s’il boit du vin non bio, il absorbe alors plus de 5800 fois de pesticides par rapport à ce qui est autorisé dans l’eau de distribution !
Le Français moyen ingère donc directement une quantité impressionnante de pesticides et il serait bon de l’enjoindre à ne consommer que peu de vin non bio !
Et n’est pas mieux dans nos assiettes : « 365 pesticides […] 3,5% des fruits et légumes européens dépassent le seuil maximal autorisé. Ils battent toujours des niveaux records. Les résidus de 365 pesticides différents ont été identifiés dans les fruits et légumes consommés en Europe par une étude de l’agence européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa) publiée ce lundi 12 juillet. D’après cette étude, effectuée selon les nouvelles normes entrées en vigueur mi-2008 (qui ont le plus souvent élevé le seuil d’acceptabilité), 3,5% des échantillons présentaient des traces de pesticides dépassant les limites maximales autorisées ». (Source Vif l’Express du 14/10/2010)
les pesticides parlons en! j’ai quatre ruches dans mon jardin ,je vois les dégats que ça fait sur mes petites butineuses qui vont dans les champs de culture avoisinant!
Très bien cette campagne pour conduire les gens à ne plus utiliser de pesticides.
En revanche, le Français moyen est celui qui consomme le plus de vin par an (60 litres environ) ; s’il boit du vin non bio, il absorbe alors plus de 5800 fois de pesticides par rapport à e qui est autorisé dans l’eau de distribution !
Le Français moyen ingère donc directement une quantité impressionnante de pesticides et il serait bon de l’enjoindre à ne consommer que peu de vin non bio !
E n’est pas mieux dans nos assiettes : « 365 pesticides […] 3,5% des fruits et légumes européens dépassent le seuil maximal autorisé. Ils battent toujours des niveaux records. Les résidus de 365 pesticides différents ont été identifiés dans les fruits et légumes consommés en Europe par une étude de l’agence européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa) publiée ce lundi 12 juillet. D’après cette étude, effectuée selon les nouvelles normes entrées en vigueur mi-2008 (qui ont le plus souvent élevé le seuil d’acceptabilité), 3,5% des échantillons présentaient des traces de pesticides dépassant les limites maximales autorisées ». (Source Vif l’Express du 14/10/2010)
C’est bien ça ! Personnellement cela fait 3 ou 4 ans que je n’utilise plus de pesticides (contre les araignées rouges sur les conifères) et bien plus longtemps que je désherbe à la main ou au vinaigre.
A part cela, j’ai lu l’article parce que son titre m’a surpris. Si vous annoncez que, je cite : « la ville de Blois revient sur sa décision de ne plus utiliser de pesticides dans les espaces publics… » cela signifie qu’elle annule sa décision et utilisera à nouveau des pesticides !
la ville de Blois « affirme » sa décision, et non pas « revient »
Pour Fery : j’ai lu l’article un peu avant vous et je peux « affirmer » qu’il y avait bien ce que j’ai cité.
Pour Aurore : je pense que le terme « confirme sa décision » serait plus adapté <;-)
Rahlf,
Tout dépend comment chacun comprend cette expression. Après vérification, il s’avère que « revenir sur » peut signifier faire marche arrière comme vous le comprenez mais peut également avoir valeur de répétition, de revenir sur le sujet à nouveau.
Pour évitez la confusion, j’ai donc changé la phrase.
Bien à vous