Les semis de basilic sont une sorte de prémice aux salades de tomates et autres pestos qui mettent d’entrée de jeu l’eau à la bouche. Pour les réaliser en bonne et due forme, voici tous nos conseils… De quoi prévoir une belle saison de coups de fourchette !
Quand semer du basilic ?
Vous pouvez commencer vos semis de basilic dès le mois de mars et jusqu’en mai. Pour vous assurer d’avoir des plans vigoureux le plus tôt est le mieux sachant que l’on parle ici de semis en godet ou en pot.
Si vous souhaitez réaliser des semis en extérieur, il vous faudra attendre qu’il n’y ait plus de risques de gel à savoir à la mi-mai au moins.
Comment faire vos semis de basilic
En intérieur
Commencez par vous munir d’une caissette quelle qu’elle soit et garnissez-en le fond de graviers ou de billes d’argile pour assurer un drainage de bonne qualité. Le basilic est relativement sensible à l’humidité, mais surtout aux champignons qui peuvent s’y développer.
Une fois la chose faite, mélangez un bon terreau horticole avec un quart de sable et un quart de compost bien mûr ou, à défaut, de terre de votre jardin. Il ne vous reste alors plus qu’à semer votre basilic de manière la plus homogène possible avant de recouvrir d’une fine couche de terreau et d’arroser.
Placez enfin vos semis de basilic dans un endroit chaud et au soleil !
Voilà à quoi ressembleront vos semis de basilic en caissette avant repiquage © Sarah Cojocaru
Une fois vos semis devenus de jeunes plantules, vous pourrez repiquer par 3 ou 4 pieds vos basilics dans des pots de préférence de bonne taille. Non pas que le basilic ait un énorme système racinaire, mais il apprécie vraiment d’avoir toujours de l’eau à disposition ce qui est plus aisé avec un bon volume de terre.
Astuce : Vous pouvez utiliser un pulvérisateur pour arroser vos semis de basilic et éviter ainsi que toute la terre soit remuée au risque de voir les graines remonter en surface. Si vous ne possédez pas de pulvérisateur, vous pouvez également poser un voile de forçage ou une gaze sur la terre avant d’arroser puis l’enlever une fois l’opération réalisée.
En pleine terre
Une fois le moment venu, c’est-à-dire une fois que tout risque de gel est passé, vous pouvez semer le basilic en pleine terre à raison de 3 à 5 graines par poquet le tout espacé de 20 cm.
Préparez cependant votre terre de manière à ce qu’elle soit bien fine et apportez un engrais du type compost mûr en quantité, votre basilic saura vous en être reconnaissant.
Planter les semis de basilic
Une fois vos pieds de basilic bien vigoureux et ayant atteint la taille de 10 cm au moins avec un bon système racinaire, vous pouvez les planter en pleine terre… À condition qu’il n’y ait plus aucun risque de gel.
Voilà vos semis prêts à être mis en terre, dernière étape cruciale © Raul Photography
Creusez un petit trou dans une terre que vous aurez soigneusement désherbée et à laquelle vous aurez mélangé un peu de compost puis plantez vos basilics de façon à ce que la motte arrive à ras du sol.
Tassez fermement le tout et confectionnez une petite cuvette pour faciliter l’arrosage avant de… vous armer de patience !
Comment faire vos propres semis de basilics
La première chose à savoir est que les différentes variétés de basilics peuvent se reproduire entre elles et donc s’hybrider. Il vous faudra donc ne cultiver qu’une seule variété si vous voulez avoir des graines d’une variété précise.
Laissez monter vos basilics en fleur en ne les déplumant pas trop de leurs feuilles pour qu’ils gardent de la vigueur et laissez-les tranquilles jusqu’à septembre ou octobre. Les tiges de votre basilic vont commencer à sécher et les graines à apparaître, ne vous restera alors plus qu’à couper les tiges délicatement et à prélever les graines au-dessus d’une table pour récupérer toutes celles qui vont tomber.
Placez ensuite vos graines dans un sac kraft ou un bocal pour disposer le tout à l’abri de la lumière et à température ambiante.
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