Ah ! Si les moustiques n’existaient pas, on arrêterait de gaspiller notre temps à trouver des solutions pour les chasser afin de ne plus se gratter pendant tout l’été. Mais quelles seraient les conséquences pour la nature si nous éradiquions l’espèce ? Une question à laquelle des scientifiques ont répondu il y a quelque temps dans la revue américaine Nature(1).
On sait parfaitement à quoi servent les moustiques
Les êtres humains passent beaucoup de temps à chercher à éloigner les moustiques. Il faut pourtant savoir que sur les 3.500 espèces de moustiques existantes seules 200 piquent et la moitié exclusivement des oiseaux, ce qui rétrécit déjà le champ de moustiques piqueurs d’humains. On retrouve aussi toutes ces espèces de moustiques sur tous les continents, à part en Antarctique.
Un insecte qui manquerait à certains endroits de la planète
Si on devait éradiquer le moustique, l’impact écologique serait plus grand sur la toundra arctique, car la région abrite de nombreuses espèces de moustiques nourricières pour les animaux vivants du nord du Canada jusqu’en Russie.
Les moustiques se déplacent en essaims dans cette région, dans laquelle les caribous tentent de leur échapper en se déplaçant à leur tour. Les moustiques contribuent néanmoins indirectement à nourrir cet animal, qui lui-même nourrit les loups. Le moindre changement de trajet d’un caribou et l’écosystème de la région est bouleversé.
Le moustique est aussi l’aliment principal des oiseaux migrateurs, lors de leur passage dans la toundra. Si ceux-ci devaient manquer, Bruce Harrisson, entomologiste au ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles en Caroline du Nord, estime que le nombre d’oiseaux chuterait de plus de 50 %.
De plus, le moustique est l’aliment principal d’autres animaux et non pas seulement dans la toundra cette fois-ci. Les grenouilles, les araignées, les salamandres s’alimentent aussi de moustiques.
Quant aux larves de moustiques pondues dans l’eau, elles se nourrissent de feuilles en décomposition, de déchets organiques et de micro-organismes, de quoi faire le ménage dans les eaux.
Sans oublier que le moustique, tout comme l’abeille, a un rôle de pollinisateur qui permet de faire vivre des milliers d’espèces végétales dans le monde.
Sans les moustiques, finalement, « cela peut paraître simple, mais des traits tels que le comportement alimentaire seraient profondément touchés, génétiquement, pour ces poissons » pour Harrisson.
Les moustiques : un insecte qui pourrait être dispensable
Une théorie réfutée par Janet McAllister, entomologiste au Centre de Contrôles et de Préventions à Fort Collins dans le Colorado. Pour elle, les animaux mangeurs d’animaux ont d’autres options à leur menu, comme les êtres humains finalement qui ne mangent pas des hamburgers tous les jours.
Si on prend l’exemple des grenouilles, celles-ci mangent aussi par exemple des mouches et elles ne souffriraient donc pas de faim, si les moustiques venaient à disparaître. Elle ajoute aussi : « s’il y avait eu un avantage à les avoir autour de nous, nous aurions trouvé un moyen de les exploiter. Mais nous n’avons rien fait d’autre que de chasser les moustiques le plus loin que possible ».
De plus, ajoute McAllister, si on y regarde d’un peu plus près, le moustique a les mêmes fonctions que d’autres organismes vivants. L’abeille peut avoir ce rôle de pollinisateur. Des espèces aquatiques, comme la moule, nettoient aussi les eaux. D’autres insectes peuvent permettre de nourrir les autres espèces animales.
Ainsi, selon cette théorie, si le moustique disparaissait, finalement, ça ne changerait pas totalement le cycle de la biodiversité.
Une utilité controversée
Ceci pourrait même être mieux à en croire les statistiques des dégâts causés par les moustiques. Le paludisme tue environ 500.000 personnes dans l’année par an, pour beaucoup des Subsahariens.
L’OMS a estimé que le paludisme coûte à ses pays 1,3 point de croissance par an. Cette croissance perdue viendrait des charges pesant sur les systèmes de santé, qui détournent les budgets d’autres postes de dépense plus constructifs tels que l’éducation.
Phil Lounibos, écologiste au Laboratoire d’entomologie médicale de Floride, a néanmoins souligné que l’élimination des moustiques soulagerait, certes, temporairement les souffrances humaines. Le plus étonnant, pour lui est qu’une espèce comme l’Homme, qui a réussi à menacer des écosystèmes qui lui sont utiles comme certaines espèces de poissons ou de coraux qu’on peut trouver à des milliers de kilomètres en profondeur, n’ait toujours pas réussi à éradiquer un petit insecte comme le moustique qui, pourtant, lui est accessible.
Un impact pas facile à déterminer avec précision
Joe Conlon, entomologiste à la Fédération américaine de lutte contre les moustiques en Floride, a tenu, lui, à souligner que « si nous éradiquons tous les moustiques demain, les écosystèmes où ils sont actifs seraient touchés, puis continueraient à vivre. Quelque chose de mieux ou pire prendrait le relais ».
Des avis qui divergent entre les scientifiques sur l’utilité des moustiques dans notre monde donc. Cela montre la difficulté à prédire réellement l’impact qu’aurait la disparition des moustiques dans le monde, à part les dommages collatéraux.
Et si nous étions responsables des piqûres que nous infligent les moustiques? C’est une question que je me pose depuis que j’ai fait la connaissance d’un homme marié à une Nigériane. Je lui avais prêté un bout de terrain pour jardiner. Un jour, j’allai le voir sur ce terrain, il y était avec sa femme et ses deux filles, dont l’une avait quelques mois. Je fus surpris de voir ce bébé dans sa poussette entouré de dizaines de moustiques, sans qu’elle semblât en souffrir le moins du monde ni que sa mère n’en fût seulement préoccupée. Alors, peut-être le fait de nous être éloignés de la nature fait que nous sommes vulnérables à ces bestioles. Je n’ai pas de réponse, mais je me demande.
Si nous devion garder seulement les espèces utile alors il n’y aurait que des champs et des abatoirs. On finirais par se retrouver seul sur terre un peut comme si un homme avait les moyens de tuer tous ces voisins et qu’il passait à l’acte. Et une foi que l’on a fini on fait quoi tout seul? Même en allant dans l’espace il faudrat prendre dans nos bagage notre flore intestinale, mais aussi nos acariens, nos algues, nos plantes, nos animaux, même ceux que l’on juge repoussant, parasite, infèrieur, inutile. Le fait de tout détruire n’éliminera pas tous nos problèmes. Au contraire. La nature n’aime pas le vide. Et quand on élimine un trématode intestinale que se passe t’il? On devient allergique et on développe des tumeurs. Il faut voir les amérindiens en amazonie. Ils leurs arrive de comsommer certaines plantes qui leurs permet de changer l’odeur de leur sueur et d’empoisonner les rare moustiques qui viènne les piquer. Et eux pourtant ils arrive aussi à se soigner contre le paludisme. En plus, le moustique a un rôle prépondérant dans le transfert horizontale, se qui permet aux espèces d’évoluer et donc de s’adapter aux changements, les tuers pourrait rendre les écosystèmes moin souple. De plus, je pensse que dans peu de temps, nous vérons un éffet semblabe à la reine rouge par intéraction entre le parasitage de notre civilisation envers cette planète (on peut le voir depuis l’espace la nuit sur terre laisse apparaitre la lumière de nos ville et leurs développement protusion et anastomose) et l’enssemble des écosystèmes qui finiron FORCEMENT par nous contraindre à nous adapter.
Pauvres petits humains qui se prennent pour Dieu.
je m’en contre fiche des oiseaux ou araignées ou grenouille a quoi ils servent ? sauf l’araignée je le sais déja il faut éradiquer les moustique piquesen d’humain a n’importe quel pris !!!!
Petit batare
Toute vie sur Terre, quelqu’une soit à une utilité, celle des moustiques est peut-être de nous agacer ?!
Toujours est-il, que cette phrase : « s’il y avait eu un avantage à les avoir autour de nous, nous aurions trouvé un moyen de les exploiter. Mais nous n’avons rien fait d’autre que de chasser les moustiques le plus loin que possible ». Elle me sidère… Parce que l’Homme ne s’est pas quoi en faire, ne peut pas l’exploiter alors le moustique est inutile ?… Drôle de chercheurs….