Vous avez sûrement déjà croisé dans les rayonnages de cosmétique bio des shampoings faisant état de la mention « sans silicones » sur leur emballage. Une tendance qui s’inscrit dans celle du maquillage au naturel, et qui rappelle celle des produits « sans parabens » ou celle plus récente des déodorants « sans sels d’aluminium ». Mais face à tous ces produits décriés, il y a parfois de quoi, littéralement, s’arracher les cheveux, quand on doit sélectionner un produit. Alors, quels dangers représentent vraiment les silicones pour notre santé ? Zoom sur un produit qui fait débat.
Les silicones vous prennent la tête… surtout dans les soins capillaires !
On trouve les silicones sous différentes appellations : diméthicone, dimethiconol ou encore cyclopentasiloxane (ou toute autre dénomination se terminant par -icone, -iconol ou -siloxane).
Dissimulés sous toutes ces dénominations, ils s’insinuent dans la composition de la plupart des shampoings et soins capillaires. Leur mérite ? Leur haut pouvoir lissant qui gaine le cheveu et qui le rend plus facilement domptable. Apparus dans les années 1950, les shampoings aux silicones se sont vites imposés pour leur capacité à rendre les cheveux facilement démêlables, brillants et doux.
Le saviez-vous ?
- Les silicones sont hydrophobiques : grâce à cela, ils protègent les cheveux de l’humidité et donc, de l’oxydation naturelle et quotidienne. Grâce à eux, la coloration est préservée.
- Les silicones ne pénètrent pas dans ni dans la peau, ni dans les cheveux, et n’ont aucun effet sur l’organisme.
- Voyez aussi notre article sur l’encyclo-écolo sur les silicones, pour en découvrir plus sous l’angle scientifique.
Les silicones : ils ont aussi un côté obscur !
La fausse protection des silicones
L’efficacité des silicones n’est cependant pas sans contrepartie. En effet, au lieu de régénérer le, les silicones entourent le cheveu. Ainsi gainé, le cheveu apparaît plus solide et plus brillant… mais cet aspect nouvellement renforcé ne vient que de la couche de silicones déposée autour de lui. Et ce dépôt en vient à jouer le rôle de barrière à l’encontre des autres produits utilisés sur la chevelure.
Entouré de silicones, le cheveu n’est plus atteint par les autres traitements. et perd vite en qualité ; il ne peut plus non plus respirer. L’usage régulier de shampoings aux silicones revient à recouvrir ses cheveux d’une couche transparente, de la même façon qu’on pourrait tenter de protéger un tableau avec un verni : très vite, la toile se retrouve recouverte d’une petite épaisseur de verni, qui l’alourdit et la rend moins souple.
On a envie de multiplier les shampoings pour en finir avec ces cheveux qui deviennent cassants, mais les silicones empêchent la situation de changer.
Les silicones, mauvais pour l’environnement
Bien que fabriqués à partir de silice, comme les plastiques, les silicones ne sont pas biodégradables, et se retrouvent donc dans les cours d’eau en bout de course. Les nouvelles générations, hydrosolubles ou greffées sont moins nuisibles à l’environnement et peuvent être traitées dans les stations d’épuration.
Lire page suivante : faut-il privilégier les shampoings bio dépourvus de silicones ?
Illustration bannière : Jeune femme utilisant du shampoing © Valua Vitaly Shutterstock
rhassoul aussi, un vrai bonheur pour mes cheveux qui regraissent vite ! (par contre il vaut mieux éviter les pointes pour ne pas les assécher)
J’ai opté pour le no-poo depuis juillet; facile pour moi, j’ai le cheveu sec et court et je ne le colore plus, vive le gris de la quinqua que je suis! je les lave à l’eau claire et les rince avec de l’eau additionnée de vinaigre; ils sont propres, lisses et brillants, bien plus brillants qu’ils ne l’ont jamais été! Deux de mes filles s’y sont mises également; elles ont les cheveux longs, devenus gras et très cassants à force de shampooings et après shampooings quotidiens. Elles les lavent maintenant une à deux fois par semaine avec du bicarbonate de soude alimentaire et les rincent au vinaigre; la première impression de cheveu plus lourd sans l’effet tensio-actif des shampooings les a un peu surprises au début, mais elles ont 3 mois plus tard des cheveux magnifiques, brillants et forts. Le plus impressionnant est l’espacement des shampooings et leur chevelure a retrouvé tout son volume jusqu’aux pointes!
bonjour.
Depuis maintenant 6 mois j’ai commencé le no-poo. Je me lave les cheveux au ghassoul 1 fois par semaine et à la fécule de mais (shampooing sec) entre 2 shampoings au ghassoul.
Mes cheveux ré-graissent beaucoup moins vite qu’avant (1 shampoing tous les 2 jours avec des shampoings spéciaux pour cheveux gras associé à un masque pour les pointes sèches).
C’est un vrai bonheur et quelle économie d’eau!
bonjour.
Depuis maintenant 6 mois j’ai commencé le no-poo. Je me lave les cheveux au ghassoul 1 fois par semaine et à la fécule de mais (shampooing sec) entre 2 shampoings au ghassoul.
Mes cheveux régressent beaucoup moins vite qu’avant (1 shampoing tous les 2 jours avec des shampoings entiche veux gras associé à un masque pour les pointes sèches).
C’est un vrai bonheur, et quel économie d’eau!
Mon avis est que vous devriez écrire: « des silicones VOLATILS ». Les VOLATILES, ce sont des oiseaux.
Bien amicalement.
y en a vraiment marre de se faire abuser par ces industriels avides de pognon et qui nous pourrissent la vie et la santé .
une vielle dame de 69 ans
Après avoir (faute de moyens financiers) utilisé longtemps les shampoings de grande surface (je ne citerai pas de marque, mais une célèbre marque de shampoing « aux oeufs » soit-disant était ma préférée), j’ai redéfini mes priorités et j’ai opté pour :
– la marque LAVERA, marque allemande bio que j’apprécie beaucoup,
– ET pour la marque Weleda, archi-connue, elle, de tous.
Le shampoing Weleda ne mousse quasi pas, mais on le sait désormais, la mousse n’est pas garante d’un bon lavage, et ce shampoing n’agresse pas les cheveux.
J’ai vu aussi sur Aromazone qu’on pouvait fabriquer soi-même ses shampoings, et ça me semble être une très bonne piste, que je pense utiliser dès que j’aurais fini…mes shampoings actuels ! car en petite fourmi que je suis, j’ai toujours peur d’en manquer, et j’ai encore du stock à passer…
Leurs recettes (à Aromazone) pour hydrater les cheveux, avec un spray et les contenus qu’ils conseillent sont très intéressants : je vais tester !
urtekram