Quels que soient les mots employés, frugalité, sobriété, simplicité, et les qualificatifs qui les accompagnent, ils nous interpellent et nous appellent à réduire notre train de vie. Nous sommes nombreux déjà à faire des « petits gestes pour l’environnement ». Mais avons-nous engagé une véritable démarche de décroissance individuelle et avons-nous réfléchi à l’emploi des ressources ainsi dégagées ?
Réduire son train de vie quotidien
Si on ne veut pas se payer de mots et rentrer dans le concret des choses, la première chose à faire est d’établir un bilan de nos possessions et de nos consommations. Deux exercices simples pour commencer :
- Comptons le nombre d‘appareils électriques que nous possédons. Sans en avoir véritablement conscience, nous en avons partout : à la cuisine, la salle de bains, le bureau, le salon, le jardin, l’atelier, la résidence secondaire… Sont-ils tous utiles ou utilisés ?
- Faisons le même type d’inventaire pour les produits d’entretien et les cosmétiques (Combien de bouteilles, flacons, boîtes, tubes, barils, bombes, doses, pains…) .
Si ces bilans sont révélateurs de nos consommations, ce ne sont pas forcément ces articles de bazar qui pèsent le plus sur notre empreinte écologique.
Pour aller à l’essentiel, il est nécessaire d’évaluer nos dépenses d’énergie, chauffage et transport principalement :
- Combien de gaz, fioul, électricité consommons-nous ?
- Combien de voitures possédons-nous ? Quelle cylindrée ? Combien de km par an ?
- Combien de km avons-nous parcourus en avion dans les 3 dernières années ?
De même évaluons notre occupation d’espace :
- Quelle surface habitable occupons-nous ? Pour combien de personnes ?
- Quel est le taux d’utilisation de nos résidences secondaires ?
Merci Eric pour votre témoignage plein de bon sens… j’espère que les gens seront nombreux à vous lire et à suivre vos conseils, très concrets !