La simplicité volontaire en pratique

Une abondance bien mesurée, premier pas vers la frugalité

Ces bilans sont indispensables avant de nous lancer dans une déma rche de réduction. Ils vont nous permettre de focaliser nos efforts sur les points les plus critiques, là où, comme on dit pudiquement en entreprise, il y a des « opportunités d’amélioration ».

Et comme en entreprise, on va mettre en place des mesures et des indicateurs pour suivre l’efficacité de nos démarches. Je suggère même de les afficher comme je l’ai fait chez moi pour partager succès (ou échecs) au sein de la famille et auprès des visiteurs.

Un tableau de bord de nos progrès

On peut commencer par un relevé annuel. Mais, pour certains postes, si on veut vraiment progresser, il faut faire des relevés mensuels des différents compteurs. Impossible diront certains ? Mais combien ceux-ci passent-ils de temps à consulter leurs relevés bancaires ?

Les inconditionnels de la finance peuvent aussi mesurer leurs flux de consommation en euros. L’indicateur est grossier, car il ne permet pas de piloter chaque action séparément, mais la frugalité doit bien se traduire au final par des économies sonnantes et trébuchantes.

Il est difficile, dans le cadre de cet article de donner des recettes (voir la liste des écogestes par exemple), tant il y a de domaines et de possibilités d’action (et de cas particuliers !). Juste une, facile et très payante, bien connue mais assez peu pratiquée : réduire la température en hiver et mettre des gros pulls.

Comment partager les bénéfices de la frugalité ?

C’est bien sûr à chacun de se déterminer sur la meilleure façon de valoriser les économies réalisées, mais je voudrais tout de même livrer deux pistes

Partager avec ceux qui vivent une frugalité forcée : de nombreuses ONG recueillent des dons.
Privilégier les investissements ou les dons à même d’amplifier l’adoption de modes de vie frugaux et solidaires.