La réglementation européenne est claire concernant l’exposition aux ondes émises et reçues par les téléphones portables. Cependant, il semblerait que les seuils fixés n’aient pas été respectés par les fabricants, dans les conditions réelles d’utilisation.
Une vérité cachée par les fabricants de smartphones
L’exposition aux ondes des téléphones portables est dangereuse pour l’utilisateur. Selon les militants « anti-ondes », les fabricants de smartphones auraient minimisé les risques de ces radiofréquences dans leurs différents rapports. En effet, les tests réalisés en laboratoire ne coïncident pas avec les conditions réelles d’utilisation des téléphones portables. L’exposition aux radiofréquences se mesure grâce au débit d’absorption spécifique (DAS) et s’exprime en watts par kilogramme (w/kg). Il désigne la quantité d’énergie absorbée par les tissus biologiques sous forme de chaleur.
Depuis 1998, la réglementation fixe certains seuils à ne pas dépasser : 2 W/kg lors de l’exposition du portable à la tête et au tronc, et 4 W/kg pour les autres membres du corps. Ces normes sont correctement respectées par les fabricants mais uniquement lorsque le téléphone n’est pas placé au contact du corps. Or, pour que les tests effectués en laboratoire soient fiables, il est nécessaire que la mesure soit réalisée avec le téléphone collé à l’oreille.
Près de neuf téléphones portables sur dix concernés par les dépassements
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a effectué elle-même les tests dans des laboratoires européens sur un échantillon de 95 téléphones mobiles mis en vente entre 2012 et 2014, et 71 vendus en 2015. Les résultats dévoilés par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) sont inquiétants puisqu’ils révèlent que « 89 % des téléphones mesurés au contact par l’ANFR présentaient un DAS supérieur à 2 W/kg et 25 % un DAS supérieur à 4 W/kg ». Toutefois, ces dépassements ne concernent pas l’exposition de la tête, ces derniers n’ayant pas encore été publiés.
Si les fabricants affirment bien que les tests ont été effectués tout en respectant une certaine distance du corps, l’ANFR mentionne cependant que « la notice d’utilisation de 25 % des téléphones contrôlés présentant un DAS au contact du corps supérieur à 2 W/kg n’indiquait pas de distance minimale d’utilisation ».
Illustration bannière : Nouvelles révélations de tricheries : cette fois, les téléphones portables sont incriminés – © Jaros Shutterstock
A lire absolument
privilégié le kite main libre filiaire
Etes-vous sûr que le kit main-libre avec fil soit une solution?
Il me semblait que le fil jusqu’au bout de l’oreillette fait alors office d’antenne et concentre les ondes à l’endroit que l’on souhaiterait épargner..