En ai-je vraiment besoin ? C’est LA question essentielle à se poser avant de sortir la carte bleue pour les soldes. Changer son canapé, renouveler la garde-robe des enfants, craquer pour la paire de bottes qui vous fait de l’oeil depuis des mois… Les soldes sont un bon moyen pour acheter les bons produits au bon prix à condition d’en avoir besoin.
Comment éviter les pièges au moment des soldes
Si vous n’avez pas anticipé, prenez le temps d’opérer du tri dans vos placards ainsi qu’un état des lieux de votre matériel high tech et de vos meubles. Pas de panique, vous avez jusqu’au 20 février, pour la plupart des régions, pour effectuer vos achats. Certes, certaines pièces auront disparu, mais il en restera encore assez pour satisfaire vos envies.
Avant de partir faire du shopping, il est nécessaire de faire du tri
Côté vêtements, triez tout ce qui est trop petit, usé ou défraîchi. Pas question de jeter bien sûr. Faites trois sacs : un sac « à vendre », un sac « à donner », un sac « à recycler ».
Dans le premier vous y mettrez les affaires jamais portées ou presque neuves. Les sites de ventes entre particuliers sont une aubaine pour vendre ces articles. Vous pouvez aussi les échanger. Le plus simple : cliquez sur l’onglet « Trocs, échanges et dons » de notre site et suivez le guide.
Dans le deuxième, rangez ceux déjà portés, peut être un peu défraîchis mais qui pourront rendre service. Emmaüs, Secours populaire… Beaucoup d’associations seront ravies d’en faire profiter certains.
Dans le troisième, vous y glisserez ce dont il faut se débarrasser. Mais pas n’importe comment : les TLC (textiles d’habillement, linge de maison et chaussures) peuvent être valorisés. Vous les déposerez dans un PAV (point d’apport volontaire), conteneur dans la rue.
Côté électro ménager et matériel informatique : surtout pas de décharge sauvage. Ces appareils contiennent des substances toxiques polluantes pour l’environnement. Si les appareils sont vraiment inutilisables, déposez-les dans la déchetterie dont vous dépendez qui les triera pour les recycler ou appelez les encombrants si la ville dispose d’une service d’enlèvement au pied du domicile. Si les appareils fonctionnent encore, confiez-les à une association ou à une plateforme de reconditionnement, qui les répareront pour les revendre ou les donner.
À savoir, si vous achetez un appareil de remplacement, le distributeur a l’obligation de reprendre gratuitement votre ancien appareil.
Côté ameublement : comme pour les appareils électroménagers, essayez de les revendre, de les échanger ou téléphonez à votre mairie pour vous renseigner sur la manière de vous en séparer.
Les bons critères pour acheter
Ne vous laissez pas éblouir par « le plus grand », le plus « High-tech », le plus « beau », « le moins cher ». Pensez plutôt le plus durable, le plus robuste, le plus économe en énergie.
Robuste, peu gourmand en énergie, en eau et réparable, fabriqué avec des matériaux recyclables ou recyclés, dépourvu de produits polluants : tels sont les bons critères de choix. Le prix le plus cher n’est pas toujours synonyme du meilleur produit. Renseignez-vous aussi sur la durée de vie de l’appareil : pendant combien d’années les pièces détachées seront-elles disponibles auprès du fabricant (5 à 7 ans en moyenne).
Au rayon habillement, vérifiez que le vêtement est en parfait état et à la bonne taille. Soyez vigilant(e) quant à la coupe, à la matière et aux finitions du vêtement. Attention, ne vous laissez pas berner : certaines enseignes proposent, durant les soldes, des collections spécifiques de moins bonne qualité.
Où vais-je ranger tout ça ?
Un bon principe pour ne pas acheter sans compter et éviter ces pièges : si j’emporte une chose chez moi, je dois en enlever une. Cela peut vous éviter d’acheter des objets pratiques, certes, mais que vous n’utiliserez qu’une fois dans l’année. Appareil à raclette, Kärcher, perceuse… peut être est-il plus judicieux de les louer ou de se les faire prêter à l’occasion ?
Je me suis trompée : que faire ?
Soldes ou non, un commerçant n’est pas tenu d’échanger ou de reprendre un article que ce soit pour convenance personnelle ou parce qu’il présente un défaut visible en magasin (accroc, tâche). En revanche, si, de retour à la maison, vous découvrez un vice caché, n’hésitez pas, le vendeur doit l’échanger, le réparer, le rembourser ou vous proposer un rabais.
Et si c’est un avoir ? Tout comme les échanges et remboursements, les avoirs sont des gestes commerciaux et non des obligations légales. Libre d’en fixer les conditions d’utilisation, le commerçant peut donc aussi le refuser, et cela même s’il vous l’a délivré dans son tort (marchandise défectueuse, livraison hors délai…) car vous n’étiez pas obligé de l’accepter !
Vous ne pouvez que vous plier à sa règle sauf à lui rappeler ses obligations dans un courrier recommandé avec avis de réception regroupant tous les éléments de preuve (produit mis en cause, date de l’achat, problème rencontré), voire aller devant le juge de proximité si le montant de votre demande est inférieur ou égal à 4.000 euros.