Être utile à la société, donner du sens à son quotidien, appartenir à une équipe, prendre part à un changement positif, travailler à améliorer les choses… Autant de motivations pour s’engager auprès d’une association qui font écho en nous : en effet, c’est souvent ce que nous recherchons dans notre environnement professionnel sans vraiment pouvoir le trouver – pour nombre d’entre nous. En plus des études le prouvent faire du bénévolat, c’est bon pour la santé et ça rend heureux !
Mises à mal elles-aussi par la crise sanitaire, les associations françaises de toutes tailles ont un besoin encore plus grand de nouveaux adhérents, mais aussi des personnes prêtes à s’investir. Car depuis quelques années, ces structures, qui contribuent à l’équilibre de notre société, font le même constat : il devient de plus en plus difficile de trouver du monde prêt à donner de son temps… Or que peuvent-elles faire sans bénévoles ?
D’après les chiffres de l’Assiociathèque, les 1.500.000 associations françaises emploient 1.850.000 salariés, à temps plein ou partiel et utilisent les compétences de près de 22 millions de bénévoles actifs !
Les bénévoles épaulent les associations pour mener à bien leurs actions de terrain bien-sûr, mais peuvent aussi les accompagner dans leurs tâches et process quotidiens. Car le contexte actuel demande aussi aux associations des compétences professionnelles de plus en plus diversifiées et pointues qu’elles n’ont pas toujours les moyens de financer.
Bonne idée ce sondage !
Souvent les responsables ou salariés associatifs croulent sous la tâche et auraient besoin de bénévoles. Mais il faut aussi trouver le temps de leur décrire les missions attendues, de les former, les encadrer, les intégrer. Un vrai travail de ressources humaines ! Faute de quoi, les bénévoles potentiels ne soupçonnent souvent pas à quel point leurs compétences en apparence hors de l’objet de l’association pourraient être utiles.
Et bien sur, il faut trouver des occasions de faire le premier pas qui passe souvent par une rencontre individuelle plutôt que par une communication militante.
S’ajoute aussi le changement des modes d’engagement : le phénomène de bénévolat-zapping basé sur le rapport émotionnel aux causes à défendre n’est pas nécessairement moins sincère mais beaucoup plus difficile à gérer. l’énorme besoin d’énergie de communication qu’il faut pour maintenir une mobilisation très mouvante se fait au détriment de l’organisation d’actions dans la durée.
Engagez vous ! c’est en effet un excellent anti-dépresseur, catalyseur de solidarités et de rencontres magnifiques.