« Ne pas trahir les générations futures » : tel était le message de la 2e journée de la conférence des Nations unies pour la lutte contre le changement climatique (COP24), qui se tenait à Katowice en Pologne du 2 au 14 décembre . Cet événement qui devait permettre d’établir les règles d’application de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement de la planète, a permis d’accoucher (non sans peine) d’une feuille de route qui ne va pas très loin, ni très vite : les engagements pris jusqu’ici par les États conduisent la planète vers un réchauffement de 3°C.
Beaucoup attendaient des efforts forcément plus ambitieux, notamment après le dernier rapport du GIEC, qui prône des efforts immédiats et « sans précédent » pour se limiter à 1,5°C et le fait que les émissions de CO2 aient encore augmenté cette année par rapport à l’année dernière !
Comment évaluez-vous les conditions de vie de la génération suivante ?
Alors que les espoirs de venir à bout du réchauffement climatique ne font que refroidir, les plus jeunes commencent à réagir, à s’indigner et à s’inquiéter du manque de volontarisme et d’équité qui continue de régner. Ont-ils raison ?
À 15 ans, Greta Thunberg a incité les étudiants du monde entier à ne plus aller à l’école pour protester contre l’inaction face au changement climatique. Écoutez son discours poignant à la COP24 ? pic.twitter.com/NqjpP8RI8J
— One Heart (@OneHeartFr) 17 décembre 2018
Illustration bannière : Enfants s’amusant dans la nature – © Sergey Novikov
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