S’il existe déjà des cercueils biodégradables et des solutions plus vertes que l’inhumation ou la crémation, les États-Unis et la Belgique souhaitent aller encore plus loin vers des funérailles naturelles, sans impact écologique, et au contraire bénéfiques pour la planète : laisser faire la nature qui va transformer les corps en compost ou humus. Car, à l’instar des trognons de pommes, notre corps peut se dégrader pour fertiliser les sols. Et, la boucle est bouclée !
Lire à ce sujet : Le compost de corps humains… L’idée fait son chemin aux États-Unis
Pour échapper au cimetière, accepteriez-vous de devenir du compost humain ?
Cimetières surpeuplés vs explosion démographique, prix exorbitant des funérailles vs paupérisation de la société, montée en puissance de la conscience écolo vs déclin des croyance religieuses… Et si la façon dont on va « redevenir poussière » évoluait elle-aussi pour limiter l’impact environnemental de la mort ? Appelée recomposition ou humusation, la solution simple, économique et efficace qui consiste à être transformé en matière organique vous séduit-elle ?
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Bien-sûr, il ne s’agit pas de déposer le corps de sa belle-mère sur le tas de compost au fond du jardin ! La technique consiste à placer les corps dans une chambre de compostage dédiée à cet effet, et à accélérer leur décomposition naturellement. Un mois plus tard, la famille récupère le terreau obtenu qui pourra être utilisé pour faire pousser des arbres par exemple.
Illustration bannière : Donner la vie après la mort en régénérant la terre – © Frank Middendorf
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