Elles enchantent les petits comme les grands et leur apparition dans les rues des grandes villes comme des villages sonne le début de la période de l’Avent : les décorations lumineuses de Noël. Des illuminations qui ont un coût énergétique et qui cette année, séduisent moins de communes.
Des illuminations de Noël nettement moins féériques dans plusieurs villes de France
Ainsi, certaines municipalités ont déjà pris le parti de nettement moins illuminer leurs rues, voire de ne pas du tout les orner de décorations lumineuses. D’autres préfèrent ne pas rompre avec cette féérie, mais la limiter dans le temps. « La véritable économie, ce sont les 15 jours en moins d’illuminations de Noël », explique ainsi auprès de la chaîne TF1 la maire de la commune de Bouguenais (Loire-Atlantique), qui a aussi fait le choix de revoir à la baisse le nombre d’illuminations. Pour Sandra Impériale, il est important en cette période d’efforts énergétiques de « montrer l’exemple ». « On ne peut pas demander aux gens de faire des efforts sans que nous on en fasse », insiste-t-elle.
D’autres communes feront de même, à commencer par Paris qui a déjà annoncé que les Champs-Élysées s’arrêteront des scintiller à 23h45, contre 02h00 auparavant. Leurs décorations lumineuses seront également retirées une semaine plus tôt, le 2 janvier ; de quoi faire des économies d’électricité : – 44 % de consommation d’énergie, selon le Comité Champs-Élysées. Paris a toutefois consenti à faire une exception pour les réveillons du 24 et du 31 décembre, où ces illuminations scintilleront plus tard dans la nuit.
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Des maires partagés entre magie de Noël et économies d’électricité
La ville de Strasbourg a également fait savoir que les décorations lumineuses de son célèbre marché de Noël seront cette année « plus sobres ». À Toulouse, la municipalité a fait le choix de les allumer une semaine plus tard et de les éteindre une semaine plus tôt. Quant à la ville de Lyon, les illuminations de Noël « s’éteindront aussi un peu plus tôt en soirée », a fait savoir la mairie à BFMTV Lyon. Les Lyonnais pourront ainsi les admirer jusqu’à 23 heures et non minuit. Idem pour la ville du Havre, où « les décorations lumineuses pour les fêtes de fin d’année ne seront activées que le week-end », explique la municipalité sur son site.
Face à la flambée des prix de l’énergie, les maires sont donc partagés entre féérie de Noël et facture d’électricité, qui cette année sera tout sauf un cadeau. Car réduire ou supprimer les décorations lumineuses, outre le message envoyé aux habitants vis-à-vis de la nécessité d’économiser l’énergie, permet aussi de limiter le prix à payer. Pour abaisser cette facture, plusieurs municipalités ont déjà adopté des mesures dont les répercussions sont réelles sur le quotidien de leurs administrés : limitation de l’éclairage public, baisse de la température dans les musées ou gymnases, fermeture des piscines, etc. De quoi participer à l’effort collectif demandé à tous les Français.
De votre côté, qu’en pensez-vous ? Attendez-vous de votre ville qu’elle choisisse de renoncer à la féérie de Noël au nom de la sobriété énergétique ? Ou bien préférez-vous que Noël demeure une exception lumineuse ? Nous vous laissons la parole dans notre sondage ci-dessous.
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