En mars 2022, des chercheurs de l’INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) se sont penchés sur la durabilité des repas servis dans les cantines scolaires. D’après leurs recherches, un scénario émerge pour réduire l’impact carbone de ces menus : supprimer la viande rouge au profit de la viande blanche et du poisson, mais aussi augmenter le nombre de repas végétariens.
Supprimer la viande rouge pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
Dans un communiqué de presse publié fin mars 2022, les chercheurs de l’INRAE soulèvent une problématique : comment faire pour que les repas fournis aux enfants scolarisés présentent une « bonne qualité nutritionnelle, tout en répondant aux enjeux environnementaux et économiques actuels » ? En d’autres termes, est-ce possible de trouver un équilibre alliant nutrition et diminution de l’impact carbone ? Oui, selon les chercheurs à l’origine de cette piste décrite comme « prometteuse pour améliorer la durabilité des repas scolaires en France ».
Leurs recherches, effectuées en collaboration avec MS-Nutrition et parues dans le European Journal of Nutrition suggèrent deux pistes principales, dont la première consiste à supprimer la viande rouge des menus de cantine. Pourquoi ? Parce que remplacer la viande rouge par de la viande blanche ou du poisson permet de faire baisser l’impact carbone de près de moitié, explique Nicole Darmon, directrice de recherche à l’INRAE en nutrition et santé publique.
Les chercheurs, qui précisent qu’il s’agit du « meilleur compromis entre nutrition et impact carbone », soulignent également que la viande blanche n’est pas dénuée de problématiques environnementales. « Pour nourrir le porc et le poulet, on est notamment obligés de leur donner du grain et des produits à base de céréales alors que ces aliments pourraient être donnés directement à l’homme », détaille Nicole Darmon auprès du Progrès. Toutefois, il s’agit d’une piste pour réduire plus efficacement les gaz à effet de serre, tout en maintenant la qualité nutritionnelle des repas, enjeu fondamental.
A lire aussi : Consommer de la viande rouge pourrait accélérer le vieillissement
Jusqu’à trois repas végétariens par semaine en cantine
Alors que depuis 2019 et la loi EGalim, les menus des cantines scolaires doivent intégrer au moins un repas végétarien par semaine, les chercheurs de l’INRAE proposent également d’augmenter ce nombre pour agir plus efficacement contre leur impact carbone. D’après leurs estimations, si la totalité des repas servis en cantine scolaire étaient végétariens, cela permettrait alors de réduire jusqu’à -61,2 % les émissions de gaz à effet de serre. Mais, toujours selon les chercheurs, la qualité nutritionnelle de ces repas serait alors altérée, c’est pourquoi il convient de trouver « un compromis », en fixant ce seuil à trois repas végétariens par semaine ; les autres intégrant de la viande blanche ou du poisson.
Exit le traditionnel « entrée, plat, dessert » ?
Autre piste évoquée par les chercheurs de l’INRAE pour réduire l’impact environnemental des repas servis aux écoliers : réduire le nombre de composantes des repas. Alors qu’actuellement, un repas est estimé complet lorsqu’il comprend une entrée, un plat et un dessert, les chercheurs préconisent d’en réduire les composantes. En clair, il conviendrait de faire un choix entre l’entrée ou le dessert, plutôt que de privilégier les deux à chaque repas.
Enseigner aux enfants d’autres alternatives à la viande rouge
Pour résumer, les recherches menées ont permis de faire ressortir un scénario permettant d’obtenir le meilleur résultat en termes d’impact carbone comme de qualité nutritionnelle. Lequel ? Il conviendrait de servir, sur un mois, 12 repas végétariens, mais aussi 4 repas incluant du poisson et 4 repas comprenant de la viande blanche.
Reste que pour pouvoir appliquer ces recommandations, il faudrait alors modifier la réglementation actuelle imposant de servir de la viande rouge dans les cantines scolaires. Bien qu’une telle modification ne soit pas à l’ordre du jour, les chercheurs de l’INRAE entendent surtout, avec leurs recherches, apporter une réponse scientifique aux enjeux environnementaux actuels. « Réduire la consommation de produits animaux est nécessaire », insiste Nicole Darmon qui souligne : « consommer de la viande rouge en excès, ce n’est pas terrible pour la santé ». La spécialiste souhaite ainsi l’enseignement « d’autres alternatives » aux enfants.
Êtes-vous d’accord avec ces préconisations ? Nous vous laissons la parole dans notre sondage ci-dessous.
Omnivore
Une espèce est dite omnivore quand son appareil digestif lui permet d’absorber des aliments d’origines végétale et animale.
Le régime omnivore est un régime alimentaire, plus ou moins opportuniste, qui facilite l’adaptation et la survie de l’espèce, avec des tendances variables selon les espèces, les lieux, les saisons ou les individus.
D’où l’importance de continuer à manger de tout
L’homme moderne (Homo sapiens), comme ses ancêtres du genre Homo, est omnivore.
En effet, son système digestif est adapté à la consommation de produits animaux, végétaux et de champignons même si la base de son alimentation est principalement constituée de produits végétaux : céréales, fruits, graines, légumes, racines, feuilles, etc.
Toutefois, ses goûts propres, les famines, les modes, les convenances sociales, les considérations éthiques ou morales, les connaissances scientifiques ou les croyances peuvent influencer ses choix alimentaires
Les besoins nutritionnels que l’on doit ingérer en une journée, diffèrent selon l’âge, le sexe et le mode de vie.
En plus d’être un plaisir et une nécessité, l’alimentation représente un facteur important pour notre santé.
C’est pourquoi il est essentiel de faire attention à ce que l’on mange, à équilibrer nos repas en mangeant DE TOUT mais en petites quantités sans en abuser, choisir les bons ingrédients et notamment privilégier la nourriture bio.
Malheureusement on a pas tous accès à de la nourriture saine
Depuis 50 ans, la part du budget familial consacrée à l’alimentation est passée de 40% à 15%. Les gens n’ont plus d’argent.
Certaines personnes veulent forcer tous le monde à devenir végan, végétarien ou végétaliens ce n’est pas une solution, vouloir imposer ses choix aux autres c’est du prosélytisme.
Le fait que les végétaliens ou végétariens veulent obliger les mangeurs de viandes comme ils les appellent à arrêter la viande et devenir végétaliens ou végétariens et aussi violent que si les mangeurs de viandes voulaient obliger les végétaliens et végétariens à manger de la viande.
Nous avons besoin d’apprendre ou réapprendre à manger correctement et être beaucoup mieux informé et surtout tout le monde doit avoir accés à ses informations
Dans certaines écoles ils imposent à la cantine des repas végan ou végétariens, les élèves ne connaissent pas, ne sont pas habitués et beaucoup n’aiment pas les repas végan ou uniquement végétariens du coup ils ne mangent pas ou très peu et se retrouvent le ventre vide ou à moitié vide en sortant de leur repas, ils passent ainsi leur journée sans avoir comblé les besoins nutritionnels que l’on doit ingérer en une journée et qui permettent à un organisme de fonctionner correctement.
Certains, ceux qui le peuvent vont s’acheter des sandwichs, du Mcdo, gateaux etc…. dès qu’ils sont autorisés à sortir de leur école parce qu’ils ont faim comme ils n’ont pas du tout ou pas assez mangés à la cantine, ils se gavent de malbouffe, ce qui est dangereux pour la santé et contre productif.
De plus comme les élèves n’aiment pas et ne mangent pas il y a beaucoup de restes du coup la cantine leur ressert les plats vegan sur deux ou trois jours pour écouler le stock donc au lieu de n’avoir qu’une journée vegan comme prévu ça passe à deux ou trois jours.
Résultat trois jours ou les élèves ne mangent pas ou très peu et se gavent de mabouffe pour compenser.
Il faut aussi prendre en compte que beaucoup d’enfants souffre de malnutrition dû à une mauvaise alimentation comme des plats préparés, des repas qui ne sont pas bien équilibrés, aliments ultra-transformés, la restauration rapide, ou bien parce que les parents n’ont pas beaucoup de moyen.
Cela occasionne dénutrition ou surpoids, un certains nombre d’enfants ne consomment pas d’aliments capables de soutenir la croissance rapide de leur corps et de leur cerveau.
Cette situation est susceptible d’entraver leur développement cérébral, de nuire à leur apprentissage et d’affaiblir leur système immunitaire, et augmente les risques d’infections et, dans de nombreux cas, de décès.
Il y a un nouveau phénomène de mode aujourd’hui qui veut imposer les régimes végan et végétariens dans les cantines et bannir la viande. FAUSSE BONNE IDÉE
Certains élèves ne mange pas ou peu de viande ou poisson chez eux car trop cher pour leurs parents et la cantine leur permet de compenser ce manque donc enlever la viande à la cantine va accentuer la malnutrition de certains enfants.
La cantine doit être pour les enfants un bon moyen de manger de tout, d’avoir des repas équilibrés et variés, et une nourriture saine.
CE QU’IL FAUT FAIRE :
Il faut continuer manger de tout en petites quantités et équilibrer nos repas en réduisant notre consommation de viande mais pas l’enlever complètement.
Il faut dans les écoles à la cantine consommer des produits de saisons et privilégier le locales, les bons ingrédients et notamment privilégier la nourriture bio dans la mesure du possible.
Il faut également une total transparence sur les menus à la cantine des écoles et lieux publiques, il doit être écrit si il y a du gluten, du lait, des œufs, des fruits à coque, du porc, de la viande même si ce ne sont que des traces…..
Pour les personnes allergiques ou intolérant, les végétariens ou végétalien
Ceux qui ne mangent pas de porc ou d’autres aliments
Il faut informer les gens, TOUT leur dirent, leur expliquer ce qu’il y a de bon et aussi ce qu’il y de mauvais, ce que l’on sait mais aussi ce que l’on ne sait pas encore car manque d’études
Il faut trouver un équilibre entre les produits d’origine animale et les produits d’origine végétale.