Sondage : faites vous partie des Françaises qui ont déconfiné leur poitrine ?

Si leur bénéfice sur le corps n’a jamais été prouvé, les soutiens-gorge restent un incontournable de la garde-robe féminine. Alors, symbole de soumission de la femme ou arme de séduction massive, comment voyez-vous votre soutien-gorge et seriez-vous prête à vous en passer ?

Est-ce envisageable pour vous de ne pas porter de soutien-gorge ?

Se balader « sans soutif » est plus qu’une tendance. Si certaines influenceuses ont adopté le « no bra » et son hashtag #nobrachallenge depuis longtemps, le confinement dû à l’épidémie de Covid-19 a accéléré la donne. En tête des raisons, le confort alors même que de nombreuses Françaises limitaient les sorties. Si certaines personnes préfèrent le porter par confort également, les bénéfices du sous-vêtement n’ont pas été prouvés de manière catégorique, y compris pour les fortes poitrines.

Lutter contre la sexualisation de la poitrine

Le soutien-gorge reste un accessoire – © Anetlanda

La problématique n’est pas neuve : la poitrine des femmes n’est pas neutre dans l’espace public et on va même jusqu’à reprocher à des mères d’allaiter en public. Une raison pour abandonner le soutien-gorge en guise de protestation afin de privilégier la liberté de s’habiller au regard des autres. L’opinion et le comportement des autres a d’ailleurs un impact fort alors qu’un sondage Ifop révèle que 20 % des Français estiment que la vue des tétons est une circonstance atténuante à une agression sexuelle.

#NoBraChallenge

 ? 20 % des Français estiment que laisser ses tétons apparaître sous un haut est une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle

 ? Une proportion égale chez hommes et femmes

 ? Une proportion forte chez seniors (25 %), ouvriers (28 %) et musulmans (42 %) pic.twitter.com/AneoNHq29W

— Ifop Opinion (@IfopOpinion) July 22, 2020

En 2017 vous étiez d’ailleurs 12 % à trouver inconcevable de ne pas porter de soutien-gorge et 45 % à trouver cela agréable mais seulement à la maison. Trois ans et un confinement plus tard, avez-vous changé d’avis ?