Le « sharenting » est une pratique de plus en plus populaire sur les réseaux sociaux surtout Facebook, Twitter et Instagram. Certains parents n’hésitent pas à publier plus ou moins massivement du contenu familial sur les réseaux sociaux et notamment des photos de leurs enfants.
Et vous ? Adepte ou pas du « sharenting » ?
Avec des parents hyperconnectés, un nombre croissant d’enfants héritent désormais d’une empreinte numérique (ensemble des traces laissées volontairement (ou non) par un utilisateur sur le Web : serveurs, messageries, moteurs de recherche, etc.). On estime même que près d’un tiers des bébés ont une empreinte numérique avant même de voir le jour.
Comment est-ce possible ? En publiant une photo de l’échographie ou en annonçant la grossesse en ligne, les futurs parents créent déjà une empreinte numérique de leur enfant alors qu’il n’est qu’à l’état d’embryon.
Une enquête de la faireparterie a montré que 29 % des parents ont recours à Facebook pour faire part de leur bonheur en ligne et 90 % des parents d’enfants de moins de 8 ans laissent une empreinte numérique de leur(s) enfant(s) sur Internet(1)
Pourtant différentes questions se posent entre la protection de leur vie privée en ligne et les risques de mauvaise rencontre, de harcèlement, qui font qu’il vaut mieux s’abstenir de mettre la photo de son enfant en image de profil…
Faites-vous partie des parents qui n’hésitent pas à publier des photos de leur famille et de leurs enfants sur Facebook, ou à l’inverse avez-vous choisi de ne divulguer aucune information concernant votre progéniture ? Ou, entre les deux… vous accordez-vous le droit de publier quelques photos par ci, par là, après avoir contrôlé vos paramètres de confidentialité ou/et en floutant les visages des plus jeunes ?
Illustration bannière : Un selfie précoce qu’il peut être tentant de poster sur Facebook – © Anton Watman
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