Le sous-sol africain regorge d’eau

Rédigé par Eva Souto, le 11 Jun 2014, à 17 h 49 min
Le sous-sol africain regorge d’eau
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Des sources souterraines importantes sur le continent Africain

sous-sol africainSelon les chercheurs de l’Institut d’études géologiques britannique (BGS), le volume total des aquifères présents dans le sous-sol africain (660 000 km2) est 100 fois supérieur à la quantité d’eau qui tombe en surface chaque année.

Le responsable de l’étude Alan Mac Donald souligne « Les hydrogéologues se doutaient qu’il y avait beaucoup d’eau encore largement inexploitée sous terre, Mais il fallait la rendre « visible », notamment pour faire prendre conscience aux gouvernements et aux organisations humanitaires qu’il y a aussi cette solution pour les 300 millions d’Africains qui n’ont toujours pas d’accès à l’eau potable ».

Des régions africaines mieux pourvues que d’autres

sous-sol africain eauIl est évident que l’eau n’est pas répartie de façon égale sur le continent africain. Les pays les mieux pourvus sont la Libye, l’Algérie, l’Egypte, le Soudan et le Tchad.

Mais grâce à l’installation de pompes manuelles, la grande majorité des africains peut avoir accès à l’eau.

Et contrairement aux aquifères présents sous le désert du Sahara, qui renferment de l’eau fossile, la majorité des sources souterraines de l’Afrique tendent à se renouveler. Cela évidemment à un rythme plus ou moins rapide, selon le degré de perméabilité des sols.

La Namibie : bien servie mais jusqu’à quand ?

sous-sol africain eauUn danger est à pointer du doigt : celui du risque d’épuisement des nappes.

En effet, dans certains pays africains, l’exploitation commerciale des eaux souterraines pour développer des projets d’irrigation agricole (pompage de plus de 5 litres par seconde) n’est pas recommandée.

Martin Quinger, comme son homologue britannique souligne que « L’aquifère namibien pourrait alimenter les besoins actuels de la population pendant quatre siècles, mais techniquement, il sera difficile d’extraire plus de 30 % de cette eau. Et le niveau de pompage doit être fonction du taux de remplissage du sous-sol, car il faut assurer un développement durable ». 

Une autre limite est à noter : les eaux souterraines ne sont pas forcément une « solution miracle » du fait de leur coût d’extraction, qui varie en fonction de la profondeur des sources. Par exemple, au Zimbabwe, il faut débourser entre 4000 et 5000 dollars (soit entre 3200 et 4000 euros) pour installer une pompe à main susceptible d’alimenter 500 habitants.

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Eva est passionnée d’écriture. Elle est sensible aux sujets de société, et en particulier, à ceux qui touchent au développement durable, au commerce...

7 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour,

    Bonjour,
    La ressource en eau s’épuisera forcément. L’avidité des exploitants est sans mesure et tout reviendra à son point de départ. Malheureusement, l’appât du gain détruit tout !

  2. C’est très intéressant de savoir que le continent africain a un tel potentiel d’eau.Le contraste c’est que dans mon pays (BURKINA FASO) le problème d’eau potable demeure critique.For de ce constat j’ai axé mes recherche sur l’eau.Je prépare un mémoire sur l’impact écologique et social de la marchandisation de l’eau.

    22670018937

  3. Bonjour;
    L’osmose inverse, il en est fait usage, c’est appelé à se développer, aboutir à des progrès tant en matière d’investissement qu’en matière de prix de revient de l’eau.
    Toutefois, reste le problème de l’eau résiduelle, hyper chargée de sel.
    Qui dit sel, dit dessalinisation. Or, le procédé, appliqué en bord de mer pour la production de sel,permet de récupérer le sel, après évaporation naturelle de l’eau de mer.
    Ne serait il pas possible, se basant sur ce procédé, de récupérer l’eau lors de son évaporation par des dômes que l’on mettrait au dessus de la nappe créée dans un bassin.
    Ceci étant, ne serait il pas possible d’accélérer l’évaporation en redirigeant les rayons solaires sur la nappe, par des miroirs?
    Nous produirons de l’eau de manière naturelle, à un prix de revient très bas, avec un investissement faible.
    Ce principe, est utilisé à grande échelle aux Etats Unis, dans la plus grande centrale de production d’électricité, par évaporation d’eau ( obtenue par des miroirs ), vapeur qui fait tourner des turbines qui produisent de l’électricité.
    Bien cordialement à vous.

  4. Pour richard, aven de touche à un clavier tu devrez aprandre l’ortografe ! Ce pénible de lire des mail d’iletrez.
    Après seuleman tu essera de reflechir……

  5. sorter vos k 47 et sorter les multinational de votre pays et il est temps d avoir la paix sur terre mercie et ajisser

  6. sorter vos k 47 et eloigner les multis national il est temps de faire le ménage

  7. C’est une super nouvelle pour les africains, mais il faut pour leur bien qu’il y ait des normes et que tout soit contrôlé afin qu’il n’y ait pas d’exploitation de l’eau par des gens malhonnête! Malheureusement vu la nature de l’homme j’ai bien peur que les africains ne profitent pas vraiment de cette eau!

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