Souffrance animale : le lapin français se rebiffe

Rédigé par , le 26 Mar 2013, à 20 h 03 min
Souffrance animale : le lapin français se rebiffe
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La France est le deuxième plus grand exportateur mondial de viande de lapin après la Chine et suivie de près par la Belgique. Or il en va du lapin comme du porc ou du poulet : l’impérieuse nécessité de « produire » pas cher a poussé l’industrie agricole moderne à créer des élevages aux conditions repoussantes. Une association relève le gant, euh la patte, et se mobilise pour changer les choses.

Le lapin industriel, une spécialité « made in France »

© CC, Matt DeTurck

un lapin de compagnie : pas tout à fait la même taille de cage  (© CC, Matt DeTurck)

Et même les 4 pattes à la fois : l’association international de protection animale Four Paws lance une campagne de communication afin d’informer les consommateurs sur les conditions réelles d’élevage de la plupart des lapins en France. Dans le pays, 98 % des lapins, soit 40 millions d’animaux, vivent en cage toute leur vie. Ils vivent et meurent dans d’indignes usines à lapins.

Leurs conditions de vie sont tout sauf optimales pour leur confort : un sol grillagé qui les blesse, trop de lapins par cage, pas de lumière naturelle.

Les lapins sont extrêmement limités dans leurs mouvements, ne peuvent pas ronger ou bondir, ni même se dresser. Les lapines sont priées de se reproduire très vite. En outre, les lapins morts restent bien souvent dans la cage avant d’être jetés.

 

Des lapins élevés aux hormones et aux antibiotiques

© CC, David Rabbit Wallace

© CC, David Rabbit Wallace

Cette promiscuité et ces conditions extrêmes amènent les éleveurs à bourrer les lapins de médicaments afin qu’ils survivent.

C’est ainsi que selon l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire, plus de 10 % des antibiotiques utilisés dans l’élevage français le sont dans les élevages de lapins, soit 7 fois plus que pour les porcs et 32 fois plus que pour les volailles.

Une situation inacceptable quand on sait que des solutions alternatives existent ailleurs dans le monde, et qu’elles ne sont pas anecdotiques. Four Paws dénonce une exception (presque) française en matière de maltraitante animale.

> Suite : Élever les lapins dans des conditions dignes



Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan...

107 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour… Moi j’ai de la chance, les lapins de garenne (sauvages) ont élu domicile chez moi, ils y vivent toute l’année et s’y reproduisent ; ils sont libres. Et c’est merveilleux de les voir, courir, jouer… moi aussi j’ai connu les cages depuis mon enfance, et je dis, Non plus jamais ! (je suis végétarienne).

  2. Bonjour à tous, j’ai pour projet un élevage de lapin en Afrique au Bénin. Cinq (05) femelles et deux (02) mâles pour commencer. J’aimerais avoir des conseils pour mener à bien ce projet. Vos avis sont les bienvenues. Merci à vous.

    • vous vous trompez de lieu. nous ne cautionnons pas l’exploitation des animaux pour le seul plaisir humain.
      Un lapin est aussi sensible qu’un être humain. Allez vous élever des humains pour vendre leur dépouille ? Ne vous fatiguez pas, vu la quantité déjà présente sur terre, vous avez de nombreuses têtes disponibles…

  3. Enfin on se soucie des lapins d’élevage! Depuis mon enfance je vois des élevages de lapins indignes (et j’ai 66 ans!) même les élevages chez les familles sont sur du grillage et trop étroits pour le nombre de lapins enfermés. Je viens encore d’en voir un tout récemment. Les gens sont totalement inconscients des souffrances qu’ils infligent à ces pauvres lapins. Je ne me suis pas gênée pour le dire d’ailleurs! Même s’ils ont l’espace pour faire mieux ils ne font pas l’effort, c’est toujours au minimum. Donc le problème est bien encré, on n’en viendra pas à bout facilement!

  4. On ne changera pas le monde tant que l’on mangera de la viande.

  5. il faut poursuivre notre combat contre la barbarie infligée aux animaux. Prévenir, en parler est essentiel même si on vous regarde comme si vous arriviez d’une autre planète. Si vous voulez lire un livre un beau récit : alice ferney, le règne du vivant. Magnifique. Nous devons nous nourrir, mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment.
    Suivre l’actualité sur l’évolution de l’agriculture, les méthodes, …etc est essentiel si nous voulons freiner l’engouement de certains à nous bâtir des fermes où seront engraissés des animaux pour nourrir le monde. C’est lamentable, contre nature, indigne, intolérable.

  6. détrompez-vous les lapins angoras en chine sont abominablement traités, il existe une vidéo que je ne conseille pas de regarder tant elle est insupportable,on leur arrache les poils avec la peau, et on les laisse mourir sanguinolents dans leur enfer,
    la torture, la mort donnée à un animal est aussi abominable que les hommes qui torturent, tuent d’autres humains
    la souffrance des animaux n’est pas secondaire par rapport à la souffrance humaine,
    car tant que nous torturerons,tuerons, manquerons de respect envers les animaux, nous agirons de même envers les hommes
    pour ceux qui souhaitent poursuivre leur réflexion autour de cette question fondamentale, voici un extrait des Cahiers Antispécistes , Réflexion et action pour l’égalité animale:(que l’on peut consulter sur internet)

    « Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte les intérêts de certains au bénéfice d’autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu’elles sont censées justifier.

    En pratique, le spécisme est l’idéologie qui justifie et impose l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.

    Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande ; ils sont pêchés pour notre consommation ; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques ; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.

    La lutte contre ces pratiques et contre l’idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement des antispécistes pour la libération animale. »

  7. J’ai un lapin nain, il se comporte exactement comme un petit chien ou un chat, il est tellement adorable!
    mangerions-nous un chat ou un chien?

  8. nous sommes dans un monde décadent ou la vie :humaine ou animale n’est guère respectée

  9. nous n’avons pas mangé de lapin depuis bien longtemps ,suite à 1 reportage télé qui nous a bouleversés!!!

  10. Toujours la rentabilité au détriment de la santé et u bien être de animaux et la France toujours a la traine!

  11. Paradoxalement, les lapins élevés pour leur fourrure sont beaucoup mieux traités… En effet, il ne faut pas qu’ils se blessent, qu’ils soient sales, ou malades, et ils doivent être bien nourris pour avoir un beau poil. On ne peut quand même pas dire que ce soit chouette…

  12. Respecter les aninaux, c’est respecter les êtres humains. Tout devrait-être harmonie, parce que tout est lié.

  13. Colettelittlefirefox,
    Que vient faire Hollande là dedans ? Il s’agit de la responsabilité de chacun. Ce n’est pas lui qui fait nos courses et il me semble qu’aucun gouvernement ne s’est préoccupé du respect de l’animal ?
    Les consommateurs font la consommation !
    Quelle hypocrisie tout ça ! Des millions de martyres sont enfermés dans les l’abois et meurent dans des conditions effroyables pour une bonne tenue de votre mascara Bio Yves Rocher ou Loreal …

  14. on peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités,,,,gandhi

  15. Je suis horrifiée. Je pensais que les lapins étaient exemptés de toute cruauté. Je n’en mange pratiquement jamais. C’est décidé : ce sera plus jamais. L’homme est odieux et j’espère que ces tortionnaires paieront personnellement sur leur personne…

  16. attention de ne pas trop taper sur la France.
    A force de se saboter il ne reste plus rien chez nous.
    Rester vigilant à ne pas trop consommer effectivement;
    commencer dans un premier temps à éviter les plats tout prêts et se tourner sur du fait maison .Essayer de trouver des éleveurs locaux car il y en a de plus en plus!
    il faut essayer de consommer moins de mer.. industrielle.

  17. Pour qui les humains se prennent-ils ?
    au nom de quoi ont-ils le droit de faire ce qu’ils veulent des animaux.
    Ras le bol de la barbarie sans fin.
    Ce monde est vraiment difficile à supporter et insupportable pour beaucoup
    d’animaux.
    Pourquoi les abattoirs non t-ils pas de vitrines,cela je pense
    mettrait les gens devant la réalité des faits.
    J’espère qu’un jour le monde animal aura sa revanche.

  18. les humains vont un jours peut etre le réaliser mais ne voient pas la chance qu ils on de tout avoir. mère Nature va bientôt se mettre en colère

  19. les choses bougent peu à peu mais pas assez vite quand est ce que l etre humain comprendra que les animaux sont des etres vivants à respecter comme tels et non comme des objets à leur service

  20. Sur cette planète de tarés il n’y a pas un animal qui peut vivre tranquille.
    Et pourtant ils résistent, depuis le temps qu’on leur fait la guerre.

  21. on ne peut pas laisser les lapins vivre dans des conditions abominables

  22. tous les élevages intensifs, industriels, les sacrifices religieux me répugnent ; les animaux sont des êtres vivants et sensibles au même titre que les êtres humains ; j’ai mangé de l viande puis diminuer jusqu’à en manger très peu voir plus végétarienne et même arrêter….je suis dégoutée de la barbarie humaine envers les humains, les animaux, l’environnement…un monde malade et immature pour moi….il me semble évident de protéger la terre car elle est finie et respecter les animaux…quand on mage un animal, on devrait le remercier, grâce à lui nous sommes vivant….infliger des souffrances et des actes barbares envers un animal sont des hommes et femmes insensibles, irrespectueux de la vie, pas d’empathie….cela crée des monstres !!

    • C’est en effet écoeurant la manière dont sont traités les animaux d’élevage. ça en dit long sur l’égoïsme, la sècheresse de cœur et la pingrerie des gens. Quand je pense à Hollande qui refuse de considérer l’animal autrement que comme un bien meuble, je n’ai que mépris.

  23. un lapin mort ne rapporte pas pour des humains qui en font un commerce, alors quel intéret de ce soucier de son confort. telle est leur logique pour gagner plus. Ils sont fous ces humains, ne respect plus rien, même pas leur misérable vie.

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