Une équipe d’ingénieurs de l’université de Californie Riverside(1) est parvenue à mettre au point un maillot de bain unique. Outre le fait de ressembler à un bikini ordinaire, le « Sponge suit » a la particularité d’absorber les particules polluantes rejetées dans les océans lorsque vous vous baignez.
Un maillot de bain qui retient jusqu’à 25 fois son poids en polluants
Le Sponge Suit tire sa particularité d’un nouveau matériau développé par le couple d’ingénieurs Mirhi et Cengiz Ozkan, tous les deux professeurs à l’UC Riverside. Il aura fallu quatre ans de recherche pour que les deux chercheurs développent une matière dérivée de la saccharose, extrêmement hydrophobe.
Le Sponge Suit, fabriqué dans une matière qui ressemble à de l’éponge, le tissu est à la fois poreux et hydrophobe, ainsi censé absorber et retenir jusqu’à 25 fois son poids en polluants. « Tous les polluants sont capturés à l’intérieur de l’architecture nanoporeuse de l’éponge et rien ne touchera la peau », avance la chercheuse Mihri Ozkan.
Un maillot de bain à fort potentiel
En raison de ses facultés d’absorption, le matériau ne relâche les particules récupérées que lorsqu’il est chauffé à plus de 1000 degrés Celsius et reprend sa forme liquide. Les substances capturées sont ensuite triées et le liquide restant peut alors être recyclé et réutilisé pour filtrer un nouveau maillot. « C’est un matériau génial qui n’est pas nocif pour l’environnement et très rentable à produire », explique dans un communiqué Mihri Ozkan.
Pour développer ce produit, l’équipe de recherche a fait appel à l’entreprise de design SOUR pour développer en partenariat un produit fonctionnel et portable. C’est de cette collaboration qu’est né le Sponge Suit, qui, au passage, ne pèse que 54 grammes.
Ce maillot de bain est composé de la matière spongieuse dépolluante intégrée dans une structure d’élastomère réalisée par impression 3D. « Sa forme a été inspirée par le côté poreux du matériau et la forme finale de la coque imprimée en 3D a été obtenue par des variations de la même forme ondulée des vagues », précise Mihri Ozkan.
Concernant les substances polluantes, elles sont piégées dans les pores du matériau, afin de ne pas entrer en contact avec la peau. Les concepteurs de ce bikini sont formels, le vêtement est tout à fait sûr et il peut avoir des répercussions positives sur l’environnement. « Tous les polluants sont capturés à l’intérieur de l’architecture nanoporeuse de l’éponge et rien ne touchera la peau. »(2)
Il a d’ailleurs été récompensé à l’occasion de la Reshape15, une compétition qui récompense les meilleures innovations en terme de technique et de design. L’équipe de l’université de Californie espère maintenant une production de masse, facilitée par le faible coût de production estimé à 15 centimes de dollars le gramme et les multiples utilisations de la matière principale.
Un maillot de bain qui permettra à tous les baigneurs de profiter d’un bain de mer tout en absorbant les polluants présents dans l’eau. Une idée ingénieuse pour préserver les océans du globe.
Peut-être que les différentes mollécules son chélater, encore que cela reste assez vague. Dotant plus que la thèrmolyse a tendance à affecter le saccharose, aissi que les polymère. La prison retiendra les prisionner alors quelle est détruite? Au regard de la taille de l’océan, et même en se baignant 24h sur 24 cela ne CHANGERA STRICTEMENT RIEN et est si insignifiant un peu comme nous à l’échèlle de l’univers. Mais j’ai peut-être une idée, quand le niveau de la mer montra on aura qu’a la vidé avec un verre d’eau.
Que deviennent les polluants ensuite? restent-ils dans le tissus? Dans ce cas il doit y avoir un moment où il na capte plus rien. Sont-ils relargués au lavage? Là, on n’a rien gagné.
à la base une bonne idée qui débouche, hélas, sur une idée de consommation
on ferait mieux de développer des mètres de ce tissus et de demander à des volontaires de nettoyer à défaut d’en habiller des engins flottants dont on aurait plus après qu’à changer l’enveloppe pour la brûler (encore une autre pollution)
Il serait plus efficace de sanctionner chaque pollueur pris sur le fait (entreprises comprises)