Stella McCartney est bien loin de n’être que la « fille de ». La styliste britannique née à Londres le 13 septembre 1971 a su dessiner sa propre route. Ses gênes artistiques ont peut-être contribué à son grand talent (Papa rockeur, Maman photographe qui a également fondé son propre groupe de rock, The Wings) mais c’est dans un tout autre domaine qu’elle l’a exprimé. Écolo depuis son plus jeune âge, Stella McCartney reste fidèle à ses convictions.
Stella McCartney et la mode dans le respect des animaux et de la planète
Petite fille, elle rêvait déjà d’être styliste. Elle a cousu sa première veste à 12 ans ! À 15 ans, la jeune surdouée participe à la collection de Christian Lacroix. Dès 1997, elle rejoint la capitale de la mode pour devenir la Directrice Artistique de la maison Chloé. En 2001, elle lance sa propre maison. Prêt-à-porter, accessoires, lingerie, parfum… Stella McCartney excelle dans tous les domaines. Elle a habillé les plus célèbres top-models : Naomi Campbell, Yasmin Le Bon et Kate Moss parmi d’autres. Son talent a été maintes fois salué par la profession et récompensé de prestigieux prix, comme tout récemment en 2016 avec « British Brand of the Year » par les ELLE Style Awards.
Une styliste engagée
La styliste profite de cette notoriété pour faire passer des messages. Si elle n’en n’avait qu’un seul et unique à faire passer, il consisterait à dire que tous les animaux ont des droits.
Stella est 100 % végétarienne. Tout élément animal est banni de son alimentation mais pas seulement. Il est hors de question pour elle de travailler des matières provenant des animaux comme la fourrure ou le cuir. D’ailleurs, la styliste milite très activement auprès de la PETA pour la protection et les droits des animaux. L’organisation lui a même décerné un « PETA Award » la récompensant de son engagement. Elle décrit elle-même ses créations comme glamour et végétariennes.
Cette sensibilité à la cause animale elle la cultive depuis l’enfance. Elle a grandi avec toute sa fratrie (Stella a trois frères et soeurs) dans une ferme bio du Sussex, en Angleterre. Le végétarisme lui a été inculqué par sa mère, Linda, elle-même végétarienne convaincue et qui avait même réussi à convertir sa star de mari. Fille de célébrités, elle a pourtant été sensibilisée dès son plus jeune âge à une consommation raisonnable et raisonnée.
Du bio dans les collections femmes et enfants
La styliste utilise au maximum des matériaux bio dans ses collections. En attendant, vous ne trouverez pas de fourrure, de PVC ou d’angora dans les boutiques de la créatrice mais de la laine, de la soie, du coton 100 % bio, du cachemire régénéré, des microfibres et du polyester recyclés, des textiles écoresponsables et du cuir végan.
Cerise sur le gâteau : les boutiques au Royaume-Uni sont chauffées par Ecotricity, un fournisseur d’électricité verte anglais. Là bas, on recycle le papier et les sacs utilisés sont 100 % biodégradables. En dehors, toutes les nouvelles boutiques sont éclairées par LED et tous les sites Stella McCartney sont équipés de systèmes de recyclage.
Petit clin d’oeil à une autre star écolo : Stella avoue apprécier particulièrement la marque Edun, lancée par Bono !
Mais pourquoi ce partenariat avec Adidas ? La marque n’est pas franchement un modèle de la mode éthique…
La Second life de Stella
Comment rendre le message « non à la fourrure » percutant auprès du plus grand nombre ? La styliste anglaise a trouvé la solution.
En 2007, elle lance un concours sur le site de Second Life en partenariat avec la PETA. Second life est ce qu’on appelle un « univers virtuel » consistant à donner à tout un chacun l’opportunité de se créer une seconde vie. Dans son île virtuelle, Stella milite (comme dans la vraie vie) et propose de récompenser celui ou celle qui trouvera le meilleur nouveau slogan pour la PETA. Les avatars sont invités à manifester contre le port de fourrure mais aussi à faire des dons (bien réels eux !) pour la défense des animaux. Un moyen ludique de sensibiliser la jeune génération.
Lire page suivante : Stella McCartney c’est aussi des parfums et de la lingerie
Stella Mc Cartney a tout mon respect concernant le droit des animaux.
Malheureusement la mode qu’elle conçoit est porté par seulement 10 pour cent de la population car ses vêtements coûtent tres chers….
Si son désir est de sensibiliser les gens une plus grande accessibilité serait une bien meilleure stratégie.
C’est déjà bien de s’engager tout court !
voyons le positif dans son engagement, et pas les petits défauts, oui la culture du coton est une des plus gourmande en eau, mais le coton bio moins que le non bio, oui la fourrure sert à des peuples isolés du reste du monde pour se réchauffer mais des là à élever les animaux en masse pour leur fourrure, oui il y aura toujours des exceptions, mais arrêtons d’en vouloir aux personnes qui affirment leurs positions devant des masse de gens et sans honte ou quoique ce soit.
Elle y va, elle a du caractère, et au moins elle ne baisse pas la tête devant les grands de ce monde !
Merci pour nous tous
« Il est hors de question pour elle de travailler des matières provenant des animaux comme la fourrure ou le cuir. »
« vous ne trouverez pas de fourrure dans les boutiques de la créatrice mais de la laine, de la soie, du coton bio. »
Hmmmm, pas tout à fait vegan la collection alors, la laine et la soie sont des textiles d’origine animale…
Bonjour « V. »,
Oui bien sûr, la laine et la soie sont d’origine animale. Cependant, leur utilisation ne nécessite pas la mise à mort des animaux. C’est en ce sens que l’on peut parler de mode « végétarienne »
Très bonne journée
Annabelle
Par contre pour faire la soie, je ne suis pas sûre que la chenille soit encore en vie après avoir récupéré le fil de son cocon de soie??
Je me suis toujours posée cette question?
Quelqu’un saurait?
Petite erreur dans l’article non ?
Pourquoi cette phrase en plein milieu de l’article, sans transition, ni lien : » Mais pourquoi ce partenariats avec Adidas ? La marque n’est pas franchement un modèle de la mode éthique… »
Et un conseil : faites attention à la relecture des fautes d’orthographe 😉 (ce partenariats)
@ Dufresne..La fourrure, c’est des animaux écorchés vivants, gazés, parfois empalés pour ne pas abimer leur fourrure, électrocutés..au choix et selon les régions.
Aujourd’hui, il y a des matières qui sont aussi chaudes que la peau des animaux.. Ah oui, l’écologie !! Avant de trouver cette justification à la torture, il faut savoir que les élevages intensifs sont des pollueurs de premier choix. Polluant de la terre et de l’eau ..
La meilleure façon de protéger la planète est de laisser les animaux vivre leur vie d’animal, d’être végétalien, ce qui d’ailleurs permettra avec les tonnes de céréales utilisées pour élever, engraisser et massacrer les animaux, permettra de nourrir le milliard d’affamés ! Tant que les humains utiliseront les animaux comme ils le font, le monde continuera à reculer..et à se tirer quotidiennement, une balle dans le pied.. Comprenne qui voudra !
Parce que j’ai de la famille au Canada, je suis sensible aux problèmes ceux qui ont vécu de l’utilisation de la fourrure animale, notamment la peau de phoque (eh oui, bondissez si vous voulez !) – cette fourrure là protège vraiment du froid et depuis que la chasse aux phoques a été inutilement limitée, il y a maintenant surpopulation de phoques et pénurie de poisson, on a créé un beau déséquilibre écologique ! Combien coûte en énergie, transformation du pétrole en fibre synthétique, un manteau en fausse fourrure ou un anorak en synthétique. Ce serait très intéressant de le calculer et de le comparer à l’emprunte écologique d’un manteau en vraie fourrure. Voilà un sujet pour vos pages comparaisons mais oserez-vous l’aborder ?
PS je fais remarquer que ma lettre n’est pas violente, ce sont parfois les réactions de certains écologistes qui le sont.
comme je suis d’acord avec toi, DUFRESNE!
ok Stella part d’une idée et a certainement bon coeur,
mais a t elle réfléchie que déjà la mode = qui change toutes les 3 secondes et qui pousse à la consommation est une abération écologique?…. elle devrait changer de métier à ce moment là, si elle va au bout de son raisonnement!!!
et quid de l’écologie à faire du coton, beaucoup de coton = cette agriculture utilise bcp d’eau! et quid du tout plastic = cela abime bien plus la terre entière… et quid de la chaine alimentaire… l’humain mange de la viande, certes il en mange certainement trop, il faut respecter l’animal qui nous nourit, et si déjà on le mange, alors mieux vaut utiliser tout ce qu’i peut nous donner, en l’ayant élevé correctement pendant ses années de vie! comme tout, l’excès n’est pas bon, et là, les écolos deviennent limites fachos, moi qui étais à tendance écolo, et ceci bien avant l’heure… la tournure débile que prennent les événements et certaines gens (exemple: recyclage du papier fait bien plus de dégât pour la nature que de jeter le papier directement: les produits utilisés pour ôter l’encre sont très toxiques, alors, essayons déjà d’utiliser moins de papier dès le départ !! éviter les papiers d’emballage piur noel, anniversaire, ou juste en laisser pour les enfants? par exemple?….etc.). et les écolo qui font venir leur bio-products de l’autre bout de la terre (quinoa d’amérique du sud, produits de thailande et qui eux même passent pleins de vacances à l’autre bout de la terre = c’est écolo ça? tout cela me fait bondir, écolo-facho-intégriste!!! un peu de simple bon sens ne nous ferait pas de mal,… où est il passé dans nos pays occidentaux?…. j’en ai assez des bien pensant, des donneurs de morale, des « faites ce que je dis et pas ce que je fais », de la morale à 2 balles qui lorsquon va au bout de raisonnement, on constate que ZERO logique!!!…:o(
En lisant le commentaire ci dessus je vous avoue ne plus avoir grand chose à ajouter….merci « ves » !
J’ajouterai juste que j’ai trouvé un site internet étonnant où l’on voit une mode inconnue en France et même dans tout l’Occident. L’adresse est :
http://www.vetements-en-soie-de-thailande.com/
Grand merci de m’avoir lu.
C’est appréciable de lire un hommage à cette créatrice, qui est remarquable pour son engagement, authentique et concret, en faveur des animaux et de l’environnement.
C’est d’autant plus appréciable au milieu du mépris, du gâchis, de l’indifférence, de la cruauté (de l’indifférence cruelle, devrais-je dire) qu’affichent ostensiblement la plupart des maisons, qui emploient, encore aujourd’hui et de plus en plus, simplement par appât du gain, des matières aberrantes, et ont de plus l’outrecuidance de s’en défendre avec une extrême violence (Gaultier, Lacroix, Cavalli, D & G, pour ne citer que celles-là). Leurs « égéries » sont tout aussi honteuses et vomitives.