Stella McCartney en mode éthique

Fille d’un Beatles, Stella McCartney a su briller par son talent. La styliste britannique a réussi à imposer son prénom dans le monde de la mode. Ecologiste de la première heure, elle défend la cause animale au quotidien : ni fourrure ni cuir ne sont autorisés dans ses collections.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 27 Sep 2016, à 18 h 45 min
Stella McCartney en mode éthique
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POP, la gamme de parfum et le parfum signature STELLA

Stella McCartney s’insurge depuis toujours contre l’utilisation de produits chimiques dans les crèmes et lotions que l’on applique quotidiennement sur son épiderme. Pour elle, une prise de conscience des consommateurs est plus que nécessaire. La styliste rêve de revenir à l’époque de nos grands-parents où le concept de bio n’existait pas. Tout l’était, naturellement !

En 2007, elle lance sa propre ligne de cosmétiques bio, Care, mais cette gamme de produits cosmétiques de luxe aux actifs 100 % bio est remplacé en mars 2016 par POP et ses « fragrances audacieuses et irrévérencieuses qui célèbrent le moment présent, pour une nouvelle génération de femmes. »

Le parfum signature STELLA, quant à lui « célèbre la personnalité complexe et pleine de confiance de la femme Stella McCartney. »

Pour ces parfums, la maison a opté pour une technique de biomimétisme qui consiste à imiter l’essence des éléments. Un procédé plus respectueux de l’environnement puisqu’il réduit les surfaces de terres utilisées, les quantités d’eau ou d’engrais et ne gaspille pas de ressources végétales. La fabrication des parfums suit une charte éthique très stricte : aucun produit ou ingrédients n’a été testé sur des animaux ou ne provient d’animaux, pas même des abeilles.

De la lingerie bio-éthique

« Il est possible d’être désirable, de plaire et de séduire tout en restant une femme naturelle » proclame la styliste en 2008. Pour cette raison, Stella McCartney a lancé une ligne de lingerie bio-éthique, glamour et sexy !

Si la lingerie des débuts se voulait affriolante et conçue pour être vue, la styliste propose à présent, pour le plus grand plaisir de toutes, une ligne de lingerie plus « casual ». Des soutiens-gorge et des petites culottes confortables, à prix abordables pour tous les jours !

Une fois n’est pas coutume : simplicité rime ici avec technicité ; les pièces sont toutes fines, légères et quasiment invisibles sous les vêtements. Top !

Écolo jusqu’au bout de la chaîne !

Côté accessoires, la créatrice a lancé à l’hiver 2010, le sac Falabella, reconnaissable à ses finitions en chaîne tressée, qui est devenu depuis l’un des best-sellers de la marque.

Début novembre 2011 une ligne de solaires respectueuses de l’environnement utilisant notamment du bioplastique : plus de 50 % des matériaux utilisés pour fabriquer le plastique des lunettes provient de sources naturelles. Encore bravo Stella !

Lire page suivante : Stella McCartney et le monde associatif

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

11 commentaires Donnez votre avis
  1. Stella Mc Cartney a tout mon respect concernant le droit des animaux.
    Malheureusement la mode qu’elle conçoit est porté par seulement 10 pour cent de la population car ses vêtements coûtent tres chers….
    Si son désir est de sensibiliser les gens une plus grande accessibilité serait une bien meilleure stratégie.

  2. C’est déjà bien de s’engager tout court !
    voyons le positif dans son engagement, et pas les petits défauts, oui la culture du coton est une des plus gourmande en eau, mais le coton bio moins que le non bio, oui la fourrure sert à des peuples isolés du reste du monde pour se réchauffer mais des là à élever les animaux en masse pour leur fourrure, oui il y aura toujours des exceptions, mais arrêtons d’en vouloir aux personnes qui affirment leurs positions devant des masse de gens et sans honte ou quoique ce soit.
    Elle y va, elle a du caractère, et au moins elle ne baisse pas la tête devant les grands de ce monde !
    Merci pour nous tous

  3. « Il est hors de question pour elle de travailler des matières provenant des animaux comme la fourrure ou le cuir. »

    « vous ne trouverez pas de fourrure dans les boutiques de la créatrice mais de la laine, de la soie, du coton bio. »

    Hmmmm, pas tout à fait vegan la collection alors, la laine et la soie sont des textiles d’origine animale…

    • Annabelle Kiéma

      Bonjour « V. »,
      Oui bien sûr, la laine et la soie sont d’origine animale. Cependant, leur utilisation ne nécessite pas la mise à mort des animaux. C’est en ce sens que l’on peut parler de mode « végétarienne »
      Très bonne journée

      Annabelle

    • Par contre pour faire la soie, je ne suis pas sûre que la chenille soit encore en vie après avoir récupéré le fil de son cocon de soie??
      Je me suis toujours posée cette question?
      Quelqu’un saurait?

  4. Petite erreur dans l’article non ?
    Pourquoi cette phrase en plein milieu de l’article, sans transition, ni lien :  » Mais pourquoi ce partenariats avec Adidas ? La marque n’est pas franchement un modèle de la mode éthique… »
    Et un conseil : faites attention à la relecture des fautes d’orthographe 😉 (ce partenariats)

  5. @ Dufresne..La fourrure, c’est des animaux écorchés vivants, gazés, parfois empalés pour ne pas abimer leur fourrure, électrocutés..au choix et selon les régions.
    Aujourd’hui, il y a des matières qui sont aussi chaudes que la peau des animaux.. Ah oui, l’écologie !! Avant de trouver cette justification à la torture, il faut savoir que les élevages intensifs sont des pollueurs de premier choix. Polluant de la terre et de l’eau ..
    La meilleure façon de protéger la planète est de laisser les animaux vivre leur vie d’animal, d’être végétalien, ce qui d’ailleurs permettra avec les tonnes de céréales utilisées pour élever, engraisser et massacrer les animaux, permettra de nourrir le milliard d’affamés ! Tant que les humains utiliseront les animaux comme ils le font, le monde continuera à reculer..et à se tirer quotidiennement, une balle dans le pied.. Comprenne qui voudra !

  6. Parce que j’ai de la famille au Canada, je suis sensible aux problèmes ceux qui ont vécu de l’utilisation de la fourrure animale, notamment la peau de phoque (eh oui, bondissez si vous voulez !) – cette fourrure là protège vraiment du froid et depuis que la chasse aux phoques a été inutilement limitée, il y a maintenant surpopulation de phoques et pénurie de poisson, on a créé un beau déséquilibre écologique ! Combien coûte en énergie, transformation du pétrole en fibre synthétique, un manteau en fausse fourrure ou un anorak en synthétique. Ce serait très intéressant de le calculer et de le comparer à l’emprunte écologique d’un manteau en vraie fourrure. Voilà un sujet pour vos pages comparaisons mais oserez-vous l’aborder ?
    PS je fais remarquer que ma lettre n’est pas violente, ce sont parfois les réactions de certains écologistes qui le sont.

    • comme je suis d’acord avec toi, DUFRESNE!
      ok Stella part d’une idée et a certainement bon coeur,
      mais a t elle réfléchie que déjà la mode = qui change toutes les 3 secondes et qui pousse à la consommation est une abération écologique?…. elle devrait changer de métier à ce moment là, si elle va au bout de son raisonnement!!!
      et quid de l’écologie à faire du coton, beaucoup de coton = cette agriculture utilise bcp d’eau! et quid du tout plastic = cela abime bien plus la terre entière… et quid de la chaine alimentaire… l’humain mange de la viande, certes il en mange certainement trop, il faut respecter l’animal qui nous nourit, et si déjà on le mange, alors mieux vaut utiliser tout ce qu’i peut nous donner, en l’ayant élevé correctement pendant ses années de vie! comme tout, l’excès n’est pas bon, et là, les écolos deviennent limites fachos, moi qui étais à tendance écolo, et ceci bien avant l’heure… la tournure débile que prennent les événements et certaines gens (exemple: recyclage du papier fait bien plus de dégât pour la nature que de jeter le papier directement: les produits utilisés pour ôter l’encre sont très toxiques, alors, essayons déjà d’utiliser moins de papier dès le départ !! éviter les papiers d’emballage piur noel, anniversaire, ou juste en laisser pour les enfants? par exemple?….etc.). et les écolo qui font venir leur bio-products de l’autre bout de la terre (quinoa d’amérique du sud, produits de thailande et qui eux même passent pleins de vacances à l’autre bout de la terre = c’est écolo ça? tout cela me fait bondir, écolo-facho-intégriste!!! un peu de simple bon sens ne nous ferait pas de mal,… où est il passé dans nos pays occidentaux?…. j’en ai assez des bien pensant, des donneurs de morale, des « faites ce que je dis et pas ce que je fais », de la morale à 2 balles qui lorsquon va au bout de raisonnement, on constate que ZERO logique!!!…:o(

  7. En lisant le commentaire ci dessus je vous avoue ne plus avoir grand chose à ajouter….merci « ves » !
    J’ajouterai juste que j’ai trouvé un site internet étonnant où l’on voit une mode inconnue en France et même dans tout l’Occident. L’adresse est :
    http://www.vetements-en-soie-de-thailande.com/
    Grand merci de m’avoir lu.

  8. C’est appréciable de lire un hommage à cette créatrice, qui est remarquable pour son engagement, authentique et concret, en faveur des animaux et de l’environnement.
    C’est d’autant plus appréciable au milieu du mépris, du gâchis, de l’indifférence, de la cruauté (de l’indifférence cruelle, devrais-je dire) qu’affichent ostensiblement la plupart des maisons, qui emploient, encore aujourd’hui et de plus en plus, simplement par appât du gain, des matières aberrantes, et ont de plus l’outrecuidance de s’en défendre avec une extrême violence (Gaultier, Lacroix, Cavalli, D & G, pour ne citer que celles-là). Leurs « égéries » sont tout aussi honteuses et vomitives.

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