Un quart des produits contiennent des composés nocifs pour la santé, même s’ils sont présents en faible quantité.
Les coupables cachés dans vos protections périodiques
Les protections périodiques sont-elles aussi sûres qu’on le croit ? Le magazine 60 millions de consommateurs a réalisé, en partenariat avec l’Agence de la transition écologique (ADEME), une enquête sur la composition de ces produits, portant sur 24 références. Il se trouve qu’un quart d’entre elles contiennent des contaminants susceptibles d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou être même des perturbateurs endocriniens.
La question demeure : d’où viennent ces contaminants ? Plusieurs sources sont identifiées. La culture du coton, par exemple, peut introduire des résidus de pesticides tels que le glyphosate. Les procédés de fabrication et les composants utilisés au cours de cette fabrication (comme le triclosan ou le formaldéhyde) sont également des sources potentielles. Sans oublier les conditions de stockage qui peuvent introduire d’autres contaminants comme les dioxines.
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— 60 Millions de consommateurs (@60millions) October 11, 2023
Pas de panique, les seuils de contamination ne sont pas préoccupants
Du glyphosate et l’un de ses métabolites, l’AMPA, ont ainsi été retrouvés dans des tampons. Du dioxine a été trouvé dans les tampons des marques Tadam’, Saforelle, Nett 100 % bio et Natracare. Aucun contaminant n’a en revanche été trouvé dans les tampons des marques Les Petites Choses, Doulys et Carrefour Soft 100 % coton.
Dans les serviettes, le laboratoire a trouvé des composés halogénés, des AOX. Ces composés peuvent provenir du blanchiment au chlore. Ils ont été trouvés dans les serviettes Nana, Auchan, et Love & Green. En revanche, pas de composés indésirables dans les serviettes Always Nature 100 % bio et U nature.
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Même si la présence de ces contaminants est avérée, la plupart des marques se sont défendues en précisant que ces valeurs demeurent dans des seuils non préoccupants. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), aux niveaux détectés, ces contaminants ne présenteraient d’ailleurs pas de risque majeur pour la santé.
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