La Commission Océan Mondial demande aux États de supprimer les subventions aux carburants
La Commission Océan Mondial demande aux Etats de mettre fin aux financements publics qui permettent aux flottes industrielles de naviguer plus au large, plus longtemps et de lancer leurs chaluts de plus en plus profondément.
Elle leur recommande de jouer la transparence totale à ce sujet (en principe, cela est déjà obligatoire pour les pays membres de l’OMC) avant de supprimer progressivement dans les 5 ans à venir, toutes les aides sur le carburant pour la pêche loin des côtes.
Ajouté à cela, ces états doivent cesser de soutenir toutes les pratiques destructrices : chalutage, dispositifs de concentration de poissons, filets dérivants etc.
Donner à l’océan le temps de se régénérer et éloigner la menace de l’insécurité alimentaire
Les mesures prises par la Commission Océan Mondial visent plusieurs objectifs, et notamment celui de laisser à l’océan le temps de se régénérer.
En effet, les stocks de poissons sont en train de s’assécher. Un facteur qui pourrait à terme mettre en danger la sécurité alimentaire mondiale.
Il est donc capital que chaque Etat engagé dans la réduction et la disparition des aides pour le carburant tienne ses engagements.
Protéger la haute-mer : Barack Obama prend déjà des mesures
Récemment, Barack Obama s’est exprimé sur le sujet de l’attaque fait aux océans avec la surpêche.
Il a ainsi planifié de créer la plus grande réserve marine au monde dans le Pacifique du sud central.
Cela pour protéger des récifs de corail, des baleines et les innombrables espèces de poissons.
Le Président Américain s’est également engagé à sévir contre des flottes de pêche de pirates et la fraude aux fruits de mer dans les chaînes d’épiceries américaines.
Selon la Banque mondiale et des Nations Unies, la surpêche et la mauvaise gestion de l’environnement coûtent à l’économie mondiale quelque 50 milliards de dollars par an (37,4 milliards d’euros).
Protéger la haute-mer : le défi du futur à relever
La haute-mer doit faire face à des navires de plus en plus puissants, à des forages de plus en plus profonds et cela, sans bénéficier d’une protection juridique quelconque*.
Or, il y a urgence à lancer un plan de sauvegarde pour préserver l’écosystème, les ressources génétiques, les minéraux rares etc. qui peuplent la haute-mer.
Des négociations internationales doivent donc être entamées afin de se doter de règles communes sous l’égide de l’ONU. Des négociations à suivre et qui nous touchent de près.
Et vous, que pensez-vous des subventions au carburant pour la pêche au grand large ? Pensez-vous que l’option de les supprimer soit suffisante pour stopper le pillage des océans ?
* La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), adoptée en 1982, ne comporte qu’un petit nombre de clauses assez floues relatives à la protection de l’environnement. Ainsi, quelques 70 % de l’espace marin demeure soumis au principe de liberté d’exploitation.
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@Guillory
Dans un sens vous avez raison pour les rivières et la pollution des mers, mais la surpêche est un réel problème, or où votre raisonnement ne tient pas c’est le cas des mers et notamment des côtes africaines qui sont surexploitées par les Chinois et depuis les populations autochtones ne pêchent plus de poissons et on du mal à vivre.
il y a des décennies, on avait pas de camion frigorifiques et je me souviens qu’à Paris le poisson était dispo que l’Hiver, donc l’été on ne péchait pour ainsi dire jamais tout du moins en grosse quantité, donc les populations de poissons avaient le temps de se reproduire.
Les crustacés étaient pêchés uniquement les mois en R, Novembre, Décembre, Janvier et Février, en dehors de ces mois on n’en trouvait pas, je pense que c’est parce qu’il n’y avait pas de frigo mais uniquement de la glace et des glacière.
A cette époque il n’était pas question de surpêche bien évidement et sur les étalage, on avait un large choix de type de poisson, dont les poissons nobles qui ont presque disparus.
On ne peux pas parler de subvention mais de détaxes. En tout cas en France ou le prix des carburants N’ est pas à un prix normale. Au Venezuela c’ est 0,008 euro le litre d’ essence. Alors subvention? disons que l’ état rend une toute petite partie de l’ argent qu’ il vole.
J’ ai déjà expliqué que la sur exploitation n’ en est pas une. Si les rivières n’ empoisonnaient pas les alevins qui viennent se nourrir dans les estuaires a cause notamment des pesticides, des rejets industriels et des tabacs la mer se régénérerait sans problèmes.Ce n’ est pas le revolver qu’ il faut condamner mais celui qui le tient. Il faut faire un état des lieux des rivières et de ses conséquences sur la reproduction des poissons avant de faire le constat sur les populations marines. Il faut arrêter cette désinformation constante et répétitive. Ce n’ est pas la pêche qui est responsable de la disparition des poisson mais les activités humaines toutes confondues. si au lieux de construire des ronds points on avait construits des stations d’ épuration déjà en France, il n’ y aurait pas besoin d’ aller chercher du poisson au large.