À Roybon, les espoirs des opposants à la création d’un Center Parcs dans la forêt de Chambaran résident désormais dans la seule décision des juges de la cour administrative d’appel de Lyon, qui s’est réunie lundi 12 décembre. Ces derniers devraient rendre leur avis dans les jours qui viennent.
Sept juges pour étudier le dossier Center Parcs
Les opposants à la construction du Center Parcs de Roybon, dans l’Isère, ont de nouveau de quoi espérer. Lundi 12 décembre, un collège de sept juges s’est penché une seconde fois sur les recours déposés en novembre dernier et pour lesquels la cour administrative de Lyon n’avait pas donné son avis, préférant renvoyer l’affaire à ce jour.
Toute la question est désormais de savoir si les juges vont décider de suivre l’avis du rapporteur. La plupart du temps, dans ce genre d’affaires, son avis est suivi et, en novembre dernier, il avait estimé que le projet de Pierre & Vacances, à l’origine de ce Center Parcs, ne permettait pas de compenser les dégradations environnementales engendrées par les travaux.
Une décision attendue dans les jours qui viennent
Suivant cet avis, les trois arrêtés autorisant le démarrage des travaux pourraient être annulés. Pourtant, une récente décision sans aucun lien avec le dossier est venue assombrir le moral des opposants. Il y a quelques semaines, une situation similaire s’est retrouvée entre les mains de la cour administrative d’appel de Nantes, où le rapporteur s’est prononcé contre le démarrage des travaux de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, avant que les juges ne décident d’aller contre sa parole et de valider les arrêtés.
À Roybon, dans la forêt de Chambaran, les travaux ont démarré fin 2014. Interrompus à peine quelques semaines plus tard, le projet est passé de nombreuses fois entre les mains de la justice et la décision finale pourrait intervenir dans les jours qui viennent.
Illustration bannière : Center Parcs de la forêt de Woburn – © Christine Johnstone (CC BY-SA 2.0) TL0037
A lire absolument