Dans la famille consommation collaborative, je demande le supermarché, imaginé pour « bien manger, des produits de qualité et pas chers ». Et tout naturellement, c’est sur une plateforme de crowdfunding que cela pourra se finaliser.
Article écrit par Alan, mis à jour par Pauline Petit en octobre 2015.
Supermarché collaboratif, naissance d’une idée
Rendre les bonnes choses accessibles à tous, voilà un projet ambitieux. C’est le pari que se sont lancé deux Américains à Paris, Tom Boothe et Brian Horihan.
Sensibilisés à la gastronomie, la qualité mais aussi au prix, ils en ont fait leur métier et se sont lancés dans la consommation collaborative, d’abord par le biais de l’achat groupé.
Suivant l’exemple de la Park Slope Food Coop de Brooklyn, à New York, qui réunit déjà 16.000 adhérents, et aidés par eux à développer le concept, ils imaginent donc la Louve. Il s’agit dans un premier temps d’une coopérative alimentaire réunissant des résidents de région parisienne dès le printemps 2011, « pas très satisfaits de l’offre alimentaire qui [leur] était proposée« . Leur idée : « faire mieux » en terme de « lieu qui reflète leurs idéaux en matière d’alimentation, d’agriculture et de commerce« .
De l’achat groupé au supermarché
Ils créent alors le groupement d’achat et l’association Les Amis de la Louve. Avec dans l’idée un projet plus ambitieux, un supermarché : « Alors nous nous sommes dit : Nous allons créer notre propre supermarché tous seuls. Pas une petite boutique… un éblouissant supermarché. We can do it. »
Aujourd’hui, les Amis de la Louve disposent d’un local dans le 18ème arrondissement où ils peuvent procéder aux premiers échanges du collectif, mais prévoient de déménager dans un « véritable supermarché » début 2016.
Grâce à la volonté des quelques 1500 membres, et à un soutien via des plateformes de crowdfunding, le projet a pu être financé et le local a été trouvé grâce à l’aide de la Mairie du 18ème arrondissement.
La Louve : pour l’environnement et le goût !
La Louve soutient des producteurs locaux possédant une démarche éthique et respectueuse de l’environnement. Ce qu’on recherche également c’est une haute qualité nutritionnelle et gustative et une hygiène irréprochable, pour des produits bio, locaux, artisanaux, de terroir.
La Louve, une structure autogérée
L’association ne faisant aucun profit, elle est gérée et gouvernée par ses membres, lesquels sont pour la plupart bénévoles et assurent toutes les tâches de vente, de gestion et d’administration.
A l’heure actuelle, dans la structure d’achat groupé, chaque membre doit travailler 3h tous les trois mois. Ils devront travailler 3h tous les mois à l’ouverture du supermarché.
L’autogestion permet aux prix de rester bas pour le membre-consommateur, tout en garantissant une rétribution correcte aux producteurs.
Peut on avoir l’adresse et pourquoi pas un supermarché dans le 15ème qui est un quartier vaste avec beaucoup de familles et célibataires ?
Crowdfunding, quesaco? N’y aurait-il pas un terme français pour dire la même chose et qui serit compréhensible par tous?
Bonjour,
il s’agit du financement participatif ou financement collaboratif, comme indiqué dans l’article lui-même. On rencontre plusieurs termes pour cette même notion.
C’est un très bonne idée pour mettre le bio à la portée de tous . Cela me fait un peu penser »aux amis de la nature » pour les vacances où les adhérents entretiennent des résidences de vacances situées dans des lieux magnifiques. Cela permettant de passer des vacances pour un prix défiant toute concurrence. Le choix du 18 est très bien adapté. A bientôt.
Fatima