Les conséquences sont aussi financières pour le consommateur. L’emballage représente jusqu’à 20 % du coût dans le produit fini. Ce pourcentage monte jusqu’à 65 % pour les produits cosmétiques. Le coût du traitement de ces déchets indésirables est lui aussi non négligeable. Qu’ils soient recyclés ou incinérés, le coût du traitement de ces emballages superflus se répercute inévitablement sur les citoyens.
Suremballage : à nous d’agir !
Les industriels et les distributeurs se montrent peu enclin à vouloir régler ce problème. Par conséquent, l’acheteur final par ses habitudes de consommation a un rôle majeur à jouer.
En effet, au lieu de régler le problème à la base, c’est-à-dire de supprimer ou du moins limiter les surremballages, les fabricants préfèrent le plus souvent cotiser à des sociétés de traitement et de revalorisation des déchets. Une façon de se donner un peu de couleur verte en arborant le fameux logo rond sur leurs emballages. Bel exemple de transfert de responsabilités.
Malheureusement cela n’incite pas les consommateurs à changer leurs habitudes. Partant du principe que les industriels s’adaptent en permanence à la demande, il suffirait simplement de ne plus acheter de produits suremballés pour que les distributeurs n’en vendent plus, n’en commandent plus, et que finalement les fabricants n’en produisent plus.
Facile à dire mais peut-être un peu utopique. En attendant que ces derniers prennent conscience de l’effet dévastateur en terme d’image que peuvent avoir leurs produits sur les consommateurs avertis, il appartient à chacun d’entre nous, consommateurs, de prendre…
Quelques habitudes simples…
- Bannir de ses achats les produits suremballés
- Privilégier les formats familiaux
- Choisir des produits recyclables
- Cuisiner soi-même et éviter les plats préparés
- Utiliser des recharges
- Boycotter les dosettes de café, les portions individuelles
- Acheter en vrac, dans des sachets en papiers
Et la liste n’est pas exhaustive. C’est à force de petites actions au quotidien, de bon sens et une incitation auprès de votre entourage de vous suivre dans votre démarche, qui permettra de voir disparaître ces suremballages des rayons des supermarchés.
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Consommateur a changé ses habitudes… je dirai plutôt aux industriels a changé leurs habitudes , un seul emballage suffirait la plus part du temps !
Bonjour
Très bon article plein de bon sens. C’est au consommateur de changer ses habitudes, car seule une poignée d’industriels ont un comportement responsable, les autres, si on leur met des contraintes, vont nous chanter une fois de plus la litanie libérale et le chantage à l’emploi.
Si la télévision jouait vraiment son rôle de service public, on aurait chaque jour à une heure de grande écoute des flashes pédagogiques sur tous les sujets d’environnement. Mais non, notre président reçoit Joe Star plutôt que des intellectuels ou des défenseurs de l’environnement, en dehors de l’indéboulonnable Nicolas Hulot, comme s’il n’y avait que lui.