Selon cette étude réalisée auprès de plus de 25.000 personnes en métropole et de 6.500 dans les DROM, un quart des Français fume quotidiennement. Les disparités sont importantes : les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les plus gros fumeurs, tandis que les taux les plus bas sont enregistrés en Guyane, Guadeloupe et Martinique.
PACA, l’Occitanie et le Grand-Est, les régions qui comptent le plus de fumeurs
Qui sont les fumeurs en France ? Selon une nouvelle étude de Santé publique France, être un homme, avoir moins de 60 ans, détenir un diplôme inférieur ou égal au bac et avoir un revenu faible sont des critères fortement associés au tabagisme quotidien. Cependant, ces tendances varient d’une région à l’autre. Par exemple, en Normandie et en Martinique, il n’y a aucun lien entre le revenu et le tabagisme. En Guyane, l’âge et le niveau de diplôme n’ont pas d’impact pas les taux de tabagisme. Et en Guadeloupe, les plus pauvres sont moins susceptibles de fumer.
Les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur enregistrent la proportion la plus élevée de fumeurs quotidiens, avec 29,5 % des adultes concernés, suivis de près par l’Occitanie avec 28,9 %. Les régions du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté et des Hauts-de-France affichent également des taux élevés, plus d’un quart des adultes y fumant quotidiennement.
A l’approche de la #JournéeMondialeSansTabac le #BEH consacre un dossier thématique au #tabagisme 🚬
➡ analyse des prévalences régionales en France en 2021 : des taux élevés
➡ Tabac Info Service : une aide efficace à l’arrêt du #Tabac
📄 Lire le BEH :https://t.co/K6tAHkapJ8— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) May 28, 2024
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Dans les Outre-mer, les profils des fumeurs ne sont pas les mêmes
À l’inverse, les régions des Outre-mer comme la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique montrent des taux nettement inférieurs, avec seulement un adulte sur dix fumeur. La Réunion présente un taux intermédiaire de 18,7 %. En métropole, les régions Ile-de-France et Pays-de-la-Loire s’en sortent relativement mieux, avec un peu plus de deux adultes sur dix fumant quotidiennement.
Pour réduire les inégalités sociales et géographiques liées au tabagisme, il est crucial de renforcer les actions ciblées, notamment en direction des populations socio-économiquement défavorisées, rappelle Santé publique France. La variabilité des taux de tabagisme entre les régions françaises souligne l’importance d’adapter les stratégies de lutte contre le tabac aux spécificités locales. Cette approche permettrait de mieux répondre aux besoins de chaque population et de contribuer efficacement à la réduction du tabagisme en France.
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Toujours à pointer du doigt « les populations socio-économiquement défavorisées »! Je ne suis pas une « pauvre » (pas riche non plus), et j’ai un niveau d’études très correct, et pourtant (à mon grand regret), je fume!
Il est vrai que les très nantis ne fument pas, ils préfèrent la coke et peuvent se payer « de la bonne ».
Ce genre d’article m’exaspère.
Tout à fait en phase !!