Vague de chaleur, sécheresse… L’été n’a pas été de tout repos pour les jardins (et les jardiniers !). Si certaines plantes ont mieux résisté que d’autres, les rosiers ont pour leur part souffert de ces périodes caniculaires, lesquelles ont pu laisser place à d’intenses orages. Pour leur permettre de s’en remettre avant l’arrivée de l’hiver, une taille légère s’avère nécessaire. Voici comment procéder.
Quand tailler les rosiers ?
Plusieurs périodes sont propices à la taille des rosiers. Il est ainsi possible de les tailler après l’été, vers la fin du mois d’octobre, lorsqu’ils commencent à perdre leurs feuilles en raison de leur entrée en repos végétatif. Une période durant laquelle les plantes arrêtent leur croissance pour se préparer à passer l’hiver. Tailler les rosiers avant la saison hivernale consiste alors à aérer leur coeur en éliminant les branches mortes notamment.
Autre période de taille des rosiers, cette fois-ci plus importante : après les dernières gelées au sortir de l’hiver. Selon les régions, cette taille a généralement lieux en février ou mars (voir avril dans les régions plus rigoureuses) et permet aux rosiers d’assurer une floraison généreuse.
Certains rosiers sont également à tailler en été, en fonction de leurs variétés. Il s’agit alors d’une taille permettant à l’arbuste de refleurir après leur principale floraison.
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Comment tailler un rosier en automne ?
Il n’existe bien sûr pas de manière idéale de tailler un rosier, puisque la taille d’un rosier va dépendre de la forme que l’on souhaite lui donner, mais également du type de rosier. Certains principes généraux sont toutefois à respecter.
La taille des rosiers après l’été
Après l’été, la taille des rosiers doit être réalisée avec parcimonie, afin de ne pas fragiliser les arbustes avant l’hiver. Le but est avant tout d’alléger la silhouette de la plante tout en supprimant les rameaux gênants ou abîmés. Il s’agit des branches desséchées ou se croisant vers l’intérieur de la plante. Afin d’éviter que de futurs rameaux ne se dirigent à nouveau vers le coeur du rosier, coupez toujours les branches au-dessus d’un oeil extérieur.
En automne, débarrassez également les rosiers des feuilles mortes, noircies ou jaunies par le soleil, et des fleurs fanées ou desséchées. Cela permettra aux parties bien en vie de l’arbuste de mieux recevoir la lumière dont elles ont besoin pour se développer.
Supprimez aussi les branches les plus vieilles de la base. En ce qui concerne les rameaux que vous souhaitez conserver, coupez-les d’un tiers si le rosier est vigoureux. Si l’arbuste est encore frêle, vous pouvez raccourcir de moitié sa végétation. Enfin, supprimez les gourmands de vos rosiers.
Avant toute taille, pensez à désinfecter vos outils avec de l’alcool à 90 °C, afin d’éviter le développement de maladies pouvant être fatales au rosier. Utilisez des sécateurs bien aiguisés. Ramassez les feuilles tombées au pieds de vos rosiers et brûlez-les, toujours dans le but d’éviter la propagation d’éventuelles maladies.
Les rosiers grimpants
Profitez de la taille d’automne pour palisser les rosiers grimpants sur leur support, afin d’aider les nouvelles pousses à se développer au mieux !
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Bien tailler les rosiers : rappels généraux
Pour une taille réussie, ne supprimez pas les branches les plus vigoureuses des rosiers, mais uniquement les rameaux abîmés, malades, le bois mort ou les branches trop frêles.
Taillez toujours vos branches en biais, à environ 1cm au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur.
Différencier les gourmands des jeunes pousses sur un rosier
Il faut aussi différencier les jeunes pousses qu’il faut favoriser afin d’obtenir un futur rameau fleuri et les gourmands, qui sont à éliminer. Comment faire la différence ? En comptant les lobes des feuilles de votre rosier. Les gourmands de rosiers possèdent des feuilles présentant généralement 7 lobes. Les feuilles des jeunes pousses en ont 5. Le gourmand est également doté d’une teinte plus claire.
Comment supprimer les gourmands sur un rosier ? En les sectionnant avec une lame aiguisée, également désinfectée, ou bien une serpette. Si le gourmand s’est développé sur une racine et non un bourrelet de greffe, il faut alors déraciner la racine porteuse du gourmand.
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