Le talc provoque-t-il le cancer ? C’est en tout cas son usage à mauvais escient, et dans des parties du corps délicates, qui ont conduit à une utilisatrice américaine à déclarer un cancer des ovaires.
Le talc cancérigène s’il est utilisé dans les parties intimes
Lundi, le groupe Johnson&Johnson a été condamné à verser un dédommagement de 417 millions d’euros à une cliente de 63 ans atteinte d’un cancer des ovaires. Elle utilisait le talc pour sa toilette intime depuis l’âge de 11 ans. Le juge a estimé que l’entreprise ne l’avait pas informée qu’il ne fallait pas utiliser le talc dans cette partie du corps.
En effet, utiliser le talc pour la toilette intime est fortement déconseillé. La poudre très fine migre jusqu’aux ovaires à travers les trompes de Fallope, et provoque des inflammations qui, à terme, peuvent développer des cancers.
C’est le deuxième cas connu de poursuites dans une affaire de talc cancérigène. En février 2016, le même groupe avait également été condamné à verser 72 millions de dollars de dédommagement pour un cancer des ovaires.
Le talc, un produit à éviter ?
Cette matière minérale (silicate de magnésium) paraît pourtant naturelle. Elle est toutefois à éviter en contact direct avec la peau, et donc à oublier pour nettoyer les fesses de bébé. Au-delà des risques de cancer, la poudre provoquerait des affections respiratoires.
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Il existe des alternatives naturelles au talc, à privilégier dans l’hygiène quotidienne. La fécule de maïs ou de tapioca possèdent également des vertus absorbantes qui peuvent être utilisées sans risques. De même, le bicarbonate de soude peut être utilisé pour l’hygiène des bébés.
Quant à votre hygiène intime, il est préférable de laisser votre flore s’auto-réguler ; si vous êtes en bonne santé, une douche quotidienne est suffisante pour éviter les odeurs ou les flux gênants.
Illustration bannière : talc cancérigène ? – © Chinnapong
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