La société Chimera Energy Corp annonce avoir mis au point une technologie qui permettrait d’extraire les gaz de schiste sans utiliser la fracturation hydraulique, c’est-à-dire en évitant les produits chimiques ajoutés à l’eau qui sont reprochés aux méthodes actuelles. De quoi calmer les inquiétudes sur les techniques d’exploitation ? Pas sûr du tout…
L’extraction exothermique, voie d’avenir pour le gaz de schiste ?
La nouvelle technique d’extraction, appelée Extraction Exothermique Non hydraulique, ou fracturation sèche, n’utilise ni eau, ni explosifs, ni acides, ni solvants. Elle fait l’économie de 0,5 % de produits chimiques présents dans les volumes d’eau injectés dans le sol par la fracturation hydraulique classique. Cette nouvelle technologie, développée en Chine puis au Texas, utilise au contraire des composants inertes, non toxiques et non caustiques.
Au départ, cette technique a été imaginée les forages dans les régions arctiques où l’eau utilisée pour la fracturation hydraulique gèle et se fige.
La perforation serait pneumatique et non hydraulique. Elle recourt à des gaz chauds plutôt que du liquide pour fracturer le schiste. Et le gaz en question serait l’hélium. En effet, ce serait dans la capacité qu’a l’hélium d’augmenter son volume 700 fois, quand il passe du stade liquide au stade gazeux, que l’extraction exothermique trouverait sa puissance.
Le fracking sans eau
L’hélium est injecté dans le puits sous sa forme liquide puis la chaleur naturelle du sous-sol le réchauffe avec l’aide de réactions chimiques le fait passer au stade gazeux, gonflant ainsi son volume avec une grande force mécanique. Cette force est assez puissante pour fracturer la roche mère.
La société Chimera Energy Corp prépare la commercialisation de sa technologie pour une exploitation à grande échelle qui, selon elle, pourrait s’appliquer aux quelque 800.000 puits existants. Ce serait au Mexique que les choses seraient les plus avancées avec le pétrolier national Pemex qui l’utilisera pour le gisement Chicontepec.
Un exemple de nombreuses annonces de sociétés ayant intérêt à développer la fracturation sous quelque forme que ce soit, y compris en France, malgré les moratoires décidés.
Pour répondre à Urluberlu, la politique de l’autruche ne fera pas avancer les choses au contraire.
Merci de respecter les règles de base de l’orthographe :
– on s’en fouT à remplacer par l’on s’en fiche, – tanT pis
– les actionnaires auronT pris – qui se goinfreronT
– à user de touS les moyens – on ne veuT plus y croire
– vos argumentS
pur mensonge et tromperie !!
L’hélium, en voie de disparition qui manque, à conserver pour d’autres usages précieux (cryogénie et dirigeables ), coute une fortune, et de plus fracturer avec hélium, fera remonter les saletés profondes naturelles dans le sous sol de toute manière !!!
Aussi destructeur pour l’environnement !!
Mais on s’en fous de ces nouvelles technologies.
le problème c’est le capitalisme qui pousse les industriels à user de tout les moyens pour faire de l’argent. Tan pis pour les conséquences à long terme. D’ici là les actionnaires aurons pris leur dividendes et le contribuable paiera la facture (émise par une nouvelle société de dépollution avec les mêmes actionnaires qui se goinfrerons des deux côtés).
Le « Ne vous inquiétez pas tout est sous contrôle » on ne veux plus y croire. Hélas les politiques (corrompus par les lobbies) ne font pas leur travail. Donc on ne veux plus entendre parler de ces choses.
Messieurs en costumes avec vos plans et vos argument. Allez vous en !
La fracturation hydraulique est la mieux adaptée à condition de prendre les précautions suivantes:
– Remplacer le biocide par une source de lumière ultraviolette pour la stérilisation de l’eau
– Remplacer les surfactants chimiques (toxiques & non biodégradables) par des biosurfactants (non toxiques et biodégradables)
-Réutiliser les 80% de fluides de fracturation récupérée en surface (eau et produits) pour la fracturation d’autres puits
La fracturation hydraulique est la mieux adaptée à condition de prendre les précautions suivantes:
– Remplacer le biocide par une source de lumière ultraviolette pour la stérilisation de l’eau
– Remplacer les surfactants chimiques (toxiques & non biodégrables) par des biosurfactants (non toxiques et biodégradables)
-Réutiliser les 80% de fluides de fracturation récupérée en surface (eau et produits) pour la fracturation d’autres puits
La fracturation hydraulique n’est pas seulement controversée pour son énorme consommation d’eau et d’additifs dont certains sont toxiques. Quand on fracture la roche mère, une faible partie des hydrocarbures libérés est récupérée ( 10% du gaz, 2à3% du pétrole). Le reste migre dans les couches géologiques, le gaz remonte. On le retrouve dans les nappes phréatiques et il diffuse dans l’atmosphère au travers du sol.
la fracturation à l’hydrogène ne règle pas ce problème fondamental. Au fait , ça côute combien une fracturation à l’hydrogène?
La société est elle côté en bourse