Du moins en ce qui concerne les investisseurs. Ainsi, ce qu’on appelle dans le jargon le « green IT » est partiellement boudé.
Le Green IT : des technologies plus vertes
Elles cherchent à réduire l’impact environnemental des technologies de l’information. Il s’agit notamment de diminuer la consommation d’énergie et l’émission de gaz à effets de serre.
Les technologies vertes intéressent moins les investisseurs
En 2009, les fonds d’investissement « verts » constituaient la grande vogue, ne serait-ce que par visibilité économique. Une partie du marketing est toujours tournée vers le vert, ne serait-ce que dans l’agro-alimentaire par exemple, et les produits de consommation courante d’une manière générale. Il n’en est pas de même en ce qui concerne les écotechniques de l’information et de la communication (green IT).
Le cabinet de conseil britannique Grant Thornton a ainsi mené une étude et publié un rapport intitulé Where is the smart money going in Technology ? (où va l’ « argent intelligent » dans les technologies ?).
Une nette baisse d’intérêt en 2012
La différence avec 2010 est flagrante. La majorité des projets tournaient alors autour de la « cleantech » (technologie « propre ») et du Green IT. Les investisseurs sont à présents beaucoup plus intéressés (à 92 %) par le cloud computing – le stockage de données en ligne -, qui a fait en 2012 un bond de 7,5 %. Les technologies mobiles restent très attractives.
Plus de la moitié des investisseurs pensent mettre de l’argent dans des projets liés au cloud. 30 % préfèrent eux s’intéresser aux services managés (infogérance, et notamment exploitation et maintenance), qui ont fait un bond de 17 %. A l’inverse, 55 % des fonds interrogés expliquent délaisser le Green IT.
illustration bannière : © CC, Ruta N Medellin
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Dans votre définition du Green IT vous oubliez de citer le principal impact des Equipements Electriques et Electroniques (EEE) : la toxicité et l’éco-toxicité.