Vous voulez découvrir toute la magie de la Thaïlande ? Ne cédez pas à la tentation de la balade à dos d’éléphants ou au spectacle de pachydermes…
Les éléphants dressés pour les touristes, toujours un business juteux
Derrière la magie des souvenirs et des selfies, se cache bien souvent la maltraitance animale. En
Thaïlande, les camps pour éléphants sont boycottés par des tours opérateurs occidentaux. La raison : non seulement le dressage violent dont ces animaux sont victimes, mais aussi le véritable esclavage et la maltraitance, jusqu’à l’épuisement, qu’ils subissent au quotidien.
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Le pire est que les camps de dressage des éléphants, aujourd’hui métamorphosés en « sanctuaires » ou « refuges » pour rassurer les touristes, ne changent en fait en rien leur manière de faire. Pour inciter les animaux à interagir avec les visiteurs, les pachydermes sont encore et toujours violemment dressés et frappés pour briser leur esprit et leur entêtements, comme l’expliquent les dresseurs.
Pire encore : pour ces dresseurs, ce dressage brutal constitue en fait un juteux business, rapportant des centaines de dollars par mois à ceux qui apprennent aux éléphants à jouer au football ou à peindre…
À peine une dizaine de parcs corrects
Dans les faits, les « centres de sauvetage » prétendument éthiques demeurent en réalité des centres de torture dédiés à l’activité touristique. Pour les parcs d’attraction recevant des milliers de visiteurs chaque jour, ces éléphants dressés constituent une manne, à 50 dollars le ticket d’entrée, et à 150 dollars la toile peinte par un éléphant…
On estime que la Thaïlande compte aujourd’hui près de 4.000 animaux en captivité, un chiffre en hausse de 30 % en trente ans. Sur les 220 parcs à éléphants recensés à travers le pays, selon la World Animal Protection, seuls une dizaine assurent des conditions de vie véritablement satisfaisantes aux éléphants. Les bénéfices énormes qu’ils génèrent expliquent que les pachydermes « dressés » soient vendus 80.000 dollars pièce.
Illustration bannière : Un éléphant maltraité – © J. NATAYO
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