Une enquête réalisée par Les Échos fait remarquer que, même s’ils sont un petit plus pour les salariés, les Titres-restaurants présentent tout de même des limites. Chaque année, certains bénéficiaires perdent en réalité de l’argent. Explications.
Les bénéficiaires des tickets resto perdent en moyenne 145 euros par an
Les Titres-restaurants ont un peu plus de 60 ans et séduisent toujours autant les salariés. Ils font partie de ces petits avantages qui s’ajoutent au salaire sans rajouter d’impôts. C’est en effet un moyen de paiement officiel qui permet de se payer un repas ou de la nourriture avec une prise en charge de l’employeur qui s’élève entre 50 et 60 % de la valeur. Le reste étant payé par le salarié.
« Pour autant, le dispositif est encore mal compris, car assez opaque, ce qui fait qu’environ 10 % des titres-restaurants émis par an ne sont pas consommés : une bagatelle de 700 millions d’euros ! », lit-on dans une enquête réalisée par Les Échos. Résultat, chaque salarié bénéficiaire perd plus de 145 euros par an en moyenne. Un beau gâchis surtout en cette période où chacun cherche à faire des économies. Le pire étant qu’en passant du Titre-restaurant en papier à sa version dématérialisée, les sommes non dépensées ont augmenté en passant de 0,5 % à 10 %.
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Comment bien utiliser ses Titres-restaurants ?
Utilisez vos Titres-restaurants ! Tel est le principal enseignement de cette enquête. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2023, le montant maximal qu’un employeur peut verser à ses salariés par jour de travail est passé de 11,84 euros à 13 euros. Ainsi, la limite d’exonération des Titres-restaurants qui est régulièrement revue et mise à jour en fonction de l’évolution du coût de la vie, est désormais portée à 6,50 euros par titre.
Où dépenser ses Titres-restaurants ? C’est là que le bât blesse En effet, parmi les principaux acteurs (Edenred, Natixis, Sodexo, Up) figurent aussi les commerçants. Ces derniers doivent payer une commission qui peut dépasser les 5 % si le paiement est réalisé avec la version carte ou s’il veut être payé sous 8 jours et non 21 comme c’est le cas pour la version papier. Cet inconvénient entraîne parfois le refus des commerçants de se faire payer en Titre-restaurant et explique pourquoi il devient compliqué, pour les salariés de les dépenser. Un avantage qui finit par devenir une pénalité.
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