La torture d’Hermann (Testudo hermanni) est complètement adaptée aux milieux dans lesquels elle évolue ce qui en fait une pièce de notre patrimoine naturel qu’il ne faut pas laisser de côté. De nombreuses menaces pèsent sur l’espèce que le Plan National d’Action (PNA) 2009-2014 avait pris à bras le corps. C’est désormais un long travail de fond qui démarre…
Tortue d’Hermann : une espèce dangereusement menacée
L’union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) classe la Tortue d’Hermann sous le statut « quasi menacée » à la fois parce que les effectifs sont en diminution mais aussi parce que les perspectives globales ne sont pas au beau fixe pour l’espèce.
Les menaces qui pèsent sur l’espèce et que vous pourrez retrouver à la troisième page de cet article, ont désormais été bien identifiées à travers le premier programme de sauvegarde de la tortue d’Hermann.
Essentiellement d’origine humaine de manière directe ou indirecte, ces menaces font désormais l’objet d’un travail de fond afin d’en réduire au maximum l’impact avec des résultats encourageants comme le montre le rapport du premier Plan National d’Action (2009-2014) sur cette espèce.
La France, l’Espagne et l’Italie ont mis en place des programmes de conservation et il existe de nombreuses réserves et zones de protection de l’espèce sur toute son aire de répartition qui s’étend justement sur ces trois pays (quasiment plus de spécimens en Espagne).
Voici certainement la force de l’Europe que de mettre en lien tous les travaux et les efforts menés sur le sujet !
Le Plan National d’Action 2018-2027 : la solution pour préserver la tortue d’Hermann ?
À la suite du programme européen LIFE+ Nature sur la tortue d’Hermann a été élaboré un Plan National d’Action sur l’espèce et qui va courir de 2018 à 2027. Ce temps long est nécessaire pour contrer toutes les menaces qui pèsent sur l’espèce parce qu’il est nécessaire d’engager un réel travail de fond notamment en sensibilisant et en impliquant le public
Les objectifs mis en avant par le Plan National d’Action
Le premier objectif de ce Plan National d’Action, après le fait d’assurer le financement de toutes les actions à mettre en oeuvre, consiste à améliorer le niveau de connaissance de l’espèce et de toutes les menaces qui pèsent sur elle.
S’il est impossible de protéger une espèce sans la connaître comme il se doit, ce Plan prévoit aussi d’assurer une cohérence dans les sites favorables à l’espèce pour maintenir le niveau des populations existantes.
En matière d’actions suivent alors une meilleure prise en compte de l’espèce autant dans les différents aménagements du territoire que dans les pratiques agricoles et sylvicoles qui peuvent avoir un impact négatif de taille.
Si éviter à tout prix que les populations existantes ne s’affaiblissent est aussi un point crucial de ce Plan National d’Action, la réglementation évolue elle aussi pour protéger au mieux cette tortue bien de chez nous.
Enfin, et cet article y participe un petit peu on l’espère, le dernier objectif, et non des moindres, est de sensibiliser les publics à la protection de l’espèce car tout un chacun peut faire quelque chose comme par exemple tenir son chien en laisse ou éviter que la forêt ne prenne feu..
Lire page suivante : nos questions à l’expert
Bonjour à tous ! J’ai trouvé ce superbe blog tortue pour ceux qui sont intéressé par les tortues !
royaume-des-tortues.fr/blogs/blog-tortue
Bonne journée à vous 🙂
cc ca c est un mec bien qui aime la nature merci
Bonsoir,
Dans votre excellent article concernant la tortue d’Hermann, j’aurais écrit « un certain nombre d’associations S’ETAIENT MOBILISEES, plutôt que « un certain nombre d’associations s’était mobilisé »: accord sémantique (accord de sens). Ce sont les associations qui sont mobilisées et pas un certain nombre.
Qu’en pensez-vous?
Bien amicalement.
L’assouplissement des regles de detentions par les particuliers devraient etre une raison d’amelioration du nombre….je connais 6 personnes qui en elevent dans le 13 , dans leurs jardin, et qui donnent une partie des BB a des amis selectionnés (pas de vente) pour leur jardin et non pas vivarium et qui en relachent chaque annee dans la nature (foret ou maquis du 13/83/06).
Personnellement, j’en ai élevé 52 dans mon jardin en Corse, dont 45 nées chez moi. Aujourd’hui, elles sont toutes dans le maquis.