Moyen de transport plébiscité par les citadins pressés, le taxi est certes rapide mais loin d’être économique ni écologique. Près de 13.000 taxis roulent dans les rues de New-York, Paris en comptabilise plus de 16.000, Londres 22.000 et Tokyo bat tous les records avec près de 60.000 taxis arpentant chaque jour les rues de la capitale nippone.
Autant dire que les taxis impriment une empreinte carbone conséquente dans le monde. Fort heureusement émergent un peu partout des taxis propres, visant à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Partons faire le tour du globe des taxis écolos !
Trois villes test en Chine
La Chine lance des projets de taxis électriques dans les rues de trois de ses villes et ne compte pas s’arrêter là.
La ville de Shenzen a été pionnière du genre puisque des taxis électriques mis en place par le constructeur chinois Byd ont arpenté ses rues dès l’année 2010. Le projet s’étend à d’autres villes chinoises, dont la capitale Pékin.
Hangzou, ville chinoise de la taille de Paris, s’est dotée d’une flotte de plus de 600 taxis électriques. Deux types de véhicules la composent, tous deux produits par des constructeurs chinois : les Zotye Langye EV, d’une autonomie de 60 à 70 km et les Haima Freema EV dont l’autonomie atteint les 160 km.
La ville de Hangzou compte mettre en place d’ici fin 2012 une centrale électrique dédiée uniquement aux besoins des véhicules électriques.
Enfin, la capitale Pékin a rejoint les deux précédentes villes au printemps dernier. Les taxis verts pékinois représentent une véritable économie pour l’utilisateur. En effet, le coût de l’électricité étant relativement faible comparé au coût de l’essence, passer à l’électrique représenterait une économie substantielle : il faut autour de 15 kW.h pour effectuer 100 km, ce qui représente un coût de 0,82€ au 100 km grâce à l’énergie électrique versus 5,50€ avec de l’essence (source site green et vert)
Faible coût comparé au carburant fossile.
Toujours à l’état expérimental, les taxis électriques factureront donc moins que les taxis utilisant du carburant fossile. A voir si l’expérience peut s’étendre à plus grande échelle puisque pour le moment, elle se cantonne au quartier pékinois de Yanqing : l’autonomie des véhicules doit pour cela augmenter, ce qui devrait influencer le coût et donc le prix de la course pour le consommateur.
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