Quantités astronomiques d’informations circulent sur le COVID-19, le sujet concernant l’humanité tout entière. Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de trier le vrai du faux. Redoublons de vigilance et faisons plus que jamais attention aux fausses rumeurs.
Récemment, des informations sur la contamination d’animaux par le virus circulent sur la Toile. Qu’en est-il réellement ?
Peut-on transmettre le COVID-19 à son chat et inversement ?
Ne laissons pas planer le suspens. Aujourd’hui, la preuve irréfutable d’une transmission du COVID-19 à son animal de compagnie et inversement n’est pas encore établie.
Toutefois, des expériences en laboratoire ont démontré que le virus Sars-CoV-2 pouvait se répliquer chez le chat dans certaines conditions (on inocule une dose concentrée du virus directement dans les narines de l’animal), chez le furet et dans une moindre mesure, chez le chien.
Un nombre infime de cas et des symptômes légers chez les animaux
Les quatre félins contaminés au zoo de New York présentaient les mêmes symptômes relativement légers : toux sèche et perte d’appétit. Quant aux deux chiens testés à Hong-Kong, ils n’ont présenté aucun signe clinique.
Ces animaux ont tous été en contact avec un humain infecté. Selon l’Académie de médecine, cela peut suggérer que le virus se transmette de l’humain à l’animal, sans qu’on en ait la preuve formelle. À l’inverse, rien n’indique aujourd’hui que la transmission de l’animal à l’humain soit possible.
Qu’en est-il de la grippe et des autres maladies ?
Les scientifiques considèrent que la grippe saisonnière n’est pas une zooanthroponose, c’est-à-dire une maladie transmissible de l’être humain à l’animal. Les risques de transmettre sa grippe à son chat ou à son chien sont donc minimes. Des cas de transmission à des furets ont tout de même été relevés. Néanmoins, les virus mutent et s’adaptent : ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain.
D’autres maladies sont des zoonoses avérées. Parmi les plus courantes citons la maladie des griffes du chat causée par une bactérie, la maladie de Lyme transmise indirectement par l’animal via la tique, ou la toxoplasmose, bénigne mais pouvant être grave durant la grossesse.
Comment prévenir tout risque de transmission du COVID-19 d’humain à animal ?
En tenant compte des dernières données et publications, l’Académie Vétérinaire de France invite au même niveau de précaution que nous prenons tous pour éviter de répandre le virus d’humain à humain. Autrement dit, les gestes barrières doivent être appliqués avec nos animaux pour écarter tout risque de diffusion du virus.
Protéger son animal avec une assurance ?
Prendre soin de son animal peut coûter cher. Aux côtés des frais habituels comme la visite annuelle chez le vétérinaire, les petits ou gros incidents peuvent faire grimper la facture très haut ! Relativement peu de Français souscrivent à des mutuelles pour animaux. Nos voisins européens y ont beaucoup plus volontiers recours pour couvrir les frais d’hospitalisation, examens, analyses, médicaments, etc.
Souscrire à une assurance pour animaux de compagnie est une question qui mérite d’être posée, n’hésitez pas à vous renseigner !
Donc, si une personne du foyer est contaminée, toute la famille, compagnon à quatre pattes compris, respecte les gestes barrières.
Si quelqu’un est malade à la maison, il est essentiel de tenir les animaux éloignés des autres personnes du foyer et de garder les chats confinés au domicile. La personne infectée doit laisser les autres s’occuper des animaux ou, le cas échéant, le confier le temps de la guérison.
Le chien est sorti en laisse afin de pouvoir respecter les distances. Au retour, vous pouvez lui nettoyer les coussinets au savon doux. Ne jamais utiliser de produit irritant ou dangereux pour votre animal !
Coronavirus : des chiens et des chats désinfectés à la javel
Même si c’est difficile, évitez les contacts (pas de léchouilles sur le visage), se laver les mains consciencieusement après avoir touché son animal et encore davantage après avoir changé la litière.
Enfin aérez la maison et désinfectez les surfaces.
À toutes fins utiles, rappelons que nous sommes responsables du bien-être de nos compagnons à poils que nous chérissons tant. Rien de justifie donc de prendre des décisions allant à cette encontre.
Il convient au moins également de se demander dans quelle mesure les animaux de compagnie peuvent nous transmettre le Covid-19.