L’Amazonie est une partie de notre globe qu’en matière de biodiversité nous ne connaissons quasiment pas, un peu comme le fond de nos océans. L’ampleur de ce qu’il reste à y découvrir est telle que nous ne pouvons que faire des suppositions, alors pour commencer protégeons-la.
Fait étonnant – 2 nouvelles espèces d’anguilles électriques
Deux espèces d’anguilles électriques ont été découvertes il y a peu dans le basson amazonien. L’Electrophorus varii et l’Electrophorus voltai viennent ainsi se ranger aux côtés de la déjà connue Electrophorus electricus qui produit des courants jusqu’à 650 volts.
Mais l’Electrophorus voltai produit quant à elle 860 volts ce qui n’est pas une paille ! Mesurant plus de deux mètres de long et pouvant peser jusqu’à 20 kilogrammes, cet animal électrique n’est en réalité pas une anguille mais un poisson osseux de la famille des Gymnotiformes.
Pourquoi est-ce si étonnant ?
Nous venons de découvrir des animaux qui font plus de deux mètres de long… Si la majeure partie de la biodiversité terrestre réside dans les espèces de petite à très petite taille comme les insectes par exemple, que peut-on dire d’un milieu qui nous laisse encore découvrir des espèces de si grande taille ?
Tout simplement que certainement il nous reste des millions d’espèces à découvrir en Amazonie. Mais pour cela, encore faudrait-il que l’on en ait le temps avant qu’elles ne disparaissent !
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La biodiversité est un livre ouvert pour l’humanité, une source d’information gigantesque sur la façon dont notre monde fonctionne et a fonctionné, mais aussi d’évolution pour notre espèce à travers médicaments, biomimétisme et tellement d’autres choses.
Et nous partons de loin
Il y a tant de choses à découvrir du vivant qu’il est difficile d’en faire le tour pour bien comprendre ce que cela représente en matière de travail de recherches.
Disons simplement que si le monde scientifique ne s’accorde toujours pas sur l’intérêt, l’objectif et même le fonctionnement physiologique exact du ronronnement du chat, quelle part de connaissance a-t-il encore à tirer de l’étude des Colibris ? Ou encore de celle de la rare Grenouille-singe hallucinogène ? Ceci sans même parler du règne végétal…