L’usage de ces trottinettes, pouvant être empruntées et laissées n’importe où, sera facturé 1 euro + 0,15 centime la minute.
Après la Suisse et l’Allemagne, la France devient le troisième pays européen à accueillir les trottinettes Lime
Obike, Mobike, Ofo… Alors que les sociétés exploitant les vélos sans bornes d’attache sont en train de se livrer une concurrence féroce dans la capitale française, un autre moyen de transport, construit sur le même modèle, mais plus léger, s’apprête à débarquer à Paris : il s’agit des trottinettes électriques de la société californienne Lime.
Lancé en juin 2017, Lime a d’abord proposé des locations de vélos en « free-floating » aux États-Unis, avant d’étendre son activité aux trottinettes électriques. 60 villes et campus aux États-Unis, ainsi qu’en Allemagne (Berlin et Francfort) et en Suisse (Zurich) accueillent d’ores et déjà ces engins.
Pour trouver une trottinette disponible, les Parisiens devront télécharger l’application mobile Lime (disponible sur iOS et Android). Le déblocage d’un véhicule se fait également via l’application. Pendant la course, l’application servira à contrôler le niveau de batterie, et une fois le trajet terminé, c’est via l’application également que l’on devra verrouiller la trottinette.
Chaque création de compte sur l’application est accompagnée de tutoriels obligatoires, rappelant les précautions d’usage et de sécurité. Quant aux piétons qui craignent que la circulation ne devienne dangereuse sur les trottoirs à cause de la prolifération des trottinettes, Lime les rassure : la vitesse sera limitée à 24 km/heure.
Lime espère échapper au vandalisme et entend coopérer avec la mairie de Paris
Pour le moment, il n’est pas certain que la mairie de Paris verra l’arrivée de Lime d’un bon oeil : n’oublions pas que lorsque les vélos flottants (en « free-floating ») ont débarqué en masse dans la capitale à l’automne 2017, la Ville avait formulé des reproches à destination des exploitants de ces vélos pour cause d’abandons sauvages et songeait même à mettre en place une taxe pour l’occupation des trottoirs.
Lime assure cependant que sa direction a pu rencontrer les représentants de la mairie en amont de son lancement, et que la société « s’inscrit dans une volonté de coopération pour offrir le meilleur service aux parisiens ».
Ayant visiblement appris de la malheureuse expérience de Gobee.bike, dont les vélos faisaient l’objet de vandalisme, au point que la société a été contrainte à mettre fin à leur exploitation en février 2018, Lime met en avant la résistance de ses trottinettes, censées leur épargner le même sort.
En même temps, la société promet que les trottinettes seront légères. Elles auront deux roues de 8 pouces, un frein à l’avant et un à l’arrière, un phare central avant et arrière, une poignée de frein et une poignée d’accélérateur. Les trottinettes seront récupérées le soir à partir de 21 heures, pour être remises en place pour 5 heures du matin.
Illustration bannière : de nouvelles trottinettes électriques en libre-service à Paris – © Lime
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Comment cela se passera-t-il en cas de piéton renversé suivi d’un délit de fuite ? ces trottinettes n’étant pas immatriculées ?
Je redoute une augmentation de l’accidentolie parisienne !
accidentologie (bien sûr )