Selon une récente étude, certains facteurs de risque peuvent influer le développement du cerveau pendant la grossesse et potentiellement entraîner des troubles mentaux par la suite. Explications.
Une vulnérabilité aux troubles mentaux pendant la grossesse
Dépression, schizophrénie, démence, autisme… L’OMS estime qu’un Européen sur quatre est touché par des troubles mentaux au cours de sa vie. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Biological Psychiatry, la vulnérabilité aux troubles mentaux serait influencée par certains facteurs de risque qui agiraient, pendant la grossesse, sur le cerveau. Preuve supplémentaire qu’il n’y a pas que les facteurs socio-économiques et environnementaux qui peuvent impacter la santé mentale.
Pour mener leurs travaux, des chercheurs du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal (Canada) se sont associés avec des dizaines de scientifiques à travers le monde, en collaboration avec le Consortium ENIGMA (Enhancing Neuro Imaging Genetics through Meta-Analysis). Ils ont analysé une compilation de données d’imagerie de 27.359 personnes. Les scientifiques se sont intéressés à la surface que couvre la couche externe du cerveau, le cortex cérébral, quand elle est étendue sur une surface plane.
A lire aussi : La fièvre pendant la grossesse augmenterait le risque d’autisme
Le cortex cérébral diffère selon les troubles psychiatriques
Les résultats de ces travaux montrent que la morphologie du cortex cérébral, qu’on appelle aussi la matière grise, diffère selon les troubles psychiatriques tels que l’autisme, le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité ou la schizophrénie par exemple. Par ailleurs, les scientifiques ont découvert le point de convergence entre ces processus de développement et les gènes associés aux facteurs de risque périnataux. Il s’agit notamment du faible poids à la naissance, un manque d’apport en oxygène, l’hypertension de la mère et la prématurité.
Dans la mesure où une vulnérabilité aux troubles mentaux pendant la grossesse est confirmée, les chercheurs estiment que, pour les éviter, il faut gérer les facteurs de risque. En cas d’impossibilité, ces scientifiques préconisent de trouver des solutions pour amortir l’impact de ces facteurs de risque, pendant au moins les deux premières années de l’enfant. C’est pendant cette période en effet, que le développement du cerveau se poursuit et après l’âge de deux ans, le cortex cérébral « ne change presque plus », précise le professeur Paus.
Illustration bannière : des facteurs de risque peuvent influer le développement du cortex cérébral pendant la grossesse – iStock.
A lire absolument
études réalisée de quand à quand ? récente veut tout et rien dire…et que dire d’une étude réalisée d’une ‘revue psychiatrique’, une étude publiée dans la revue scientifique Biological Psychiatry ! un seul fait partie de la des troubles psychiatriques : la schizophrénie ! enfin, si cette étude a été réalisée entre fin 2021 et là est-ce qu’a été fait un rapprochement entre vaccin covid pendant la grossesse ?? car jamais au grand jamais on ne vaccine une femme enceinte … les compagnies d’assurance crient aux gros problèmes que cela a généré sur les mères et les bébés nées pendant cette période.