'Tu m'aimes, tu me respectes' contre les violences sexuelles pour les 15-18 ans... et les autres !

Selon le centre Hubertine Auclert, dédié à la lutte contre les inégalités et les discriminations fondées sur le sexe et le genre, ainsi qu’à la promotion de l’égalité femmes-hommes, plus d’une jeune femme sur sept déclare avoir subi des violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Et pour 16 % d’entre elles, ces agressions sexuelles se sont déroulées entre 15 et 17 ans.

‘Tu m’aimes, tu me respectes’ : « L’adolescence marque l’entrée dans la vie amoureuse et ces premières expériences peuvent s’accompagner de violences »

Le premier baiser a lieu à l’âge de 14 ans et la première relation sexuelle à 17 ans et demi, et pour le centre centre francilien pour l’égalité femmes-hommes, « Il s’agit d’une période où se manifestent les premiers effets de contrôle, de jalousie, de dénigrement et de non-respect du consentement ».

C’est pourquoi cette nouvelle campagne cible plus spécialement les 15-18 ans, afin de les aider à identifier les différentes formes de violences sexistes et sexuelles, à refuser et à agir, ainsi qu’à trouver de l’aide.

« Quand c’est non, c’est non », « Je m’habille comme je veux », « Je décide avec qui je parle », « Tu me respectes » : éduquer les garçons dès l’adolescence

Quatre vidéos illustrant les différentes formes de violence (décider avec qui on parle, s’habiller comme on veut, refuser de se faire rabaisser sans arrêt, les relations sexuelles non consenties) vont être diffusées à la télévision et sur les réseaux sociaux. Des flyers et des affiches comportant ces messages seront également distribués dans 477 établissements scolaires en Île-de-France. Par ailleurs, un site internet aide à rediriger les jeunes victimes vers des associations spécialisées (En avant toutes, le Planning familial, le Collectif féministe contre le viol…)

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Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, a d’ailleurs confié à l’AFP : « Il ne faut pas seulement sensibiliser les filles comme nous le faisons en ce moment, il faut aussi éduquer les garçons dès l’adolescence : c’est l’objet de cette campagne, indispensable comme outil de prévention ».