Le topinambour
Délicieux mais longtemps oublié, le topinambour revient aujourd’hui sur la table des grands chefs. Son goût est proche de celui de l’artichaut. Facile et peu exigeante, la culture de ce légume tubéreux vous fera sans doute, aimer encore plus le jardinage.
Le topinambour, une très belle plante ! © Olga_Anourina Shutterstock
Encore appelé Helianthus tuberosus, le topinambour s’adapte facilement à tout type de sol. D’une hauteur de 2 à 2,5 m, ce légume vivace se plante de préférence au mois de février-mars jusqu’au milieu du printemps.
Comment planter le topinambour ?
Plante très envahissante, il est recommandé de planter ce légume en ligne : il faut donc penser à bien délimiter son espace de culture, afin d’éviter tout débordement sur les autres. Bien que poussant sur terrain ordinaire, l’apport en engrais (compost) est souvent recommandé pour de meilleures récoltes.
- Pour commencer, creuser des trous de 10 cm de profondeur, espacés de 80 cm à 1 m.
- Enterrer ensuite les tubercules couchés, en prévoyant 150 g de tubercule/m2.
- Recouvrer de terre, sans tasser. Puis, laisser pousser…
En hiver, il convient de couvrir le sol de feuilles mortes avant les premières gelés, afin de les protéger du froid. Le topinambour résiste bien à l’hiver et sa récolte se fait dès le mois d’octobre.
Les topinambours après la réc© mypokcik Shutterstock
En cas de gel, la récolte des topinambours est très difficile, quasi impossible : il faudra être patient et attendre le dégel avant de goûter ce légume riche en vitamines, en fibres et moins calorique que la pomme de terre.
Le topinambour ne se conserve pas longtemps : une fois récolté, consommez-le rapidement.
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Un article très intéressant qui m’a fait découvrir le cerfeuil tubéreux et la capucine tubéreuse.
Cependant, les photos associées au rutabaga prêtent à confusion. La première (en pleine terre) montre des choux-raves ou Brassica oleracea var. gongylodes, alors que la seconde (récolte) présente des céleris-raves.