Pas moins de 165 experts internationaux de l’IPBES présentent dans un rapport les mesures à prendre afin « de sauvegarder la vie sur Terre ».
Dix catégories et 70 options de réponse
C’est à leurs yeux « un changement transformateur », « urgent, nécessaire et difficile, mais possible » que réclament les scientifiques du monde entier (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques). Dans leur rapport publié le 18 décembre, ces 165 experts mettent l’accent sur les actions efficaces à mener, déjà menées et desquelles s’inspirer.
Ce rapport entend offrir aux décideurs « l’évaluation scientifique la plus ambitieuse jamais entreprise », en détaillant pas moins de 70 « options de réponses » réunies en dix grandes catégories d’action Pour l’établir, ils ont travaillé durant trois ans à évaluer la production scientifique, mettant en lumière l’interconnexion.
S’inspirer des exemples positifs
L’espoir pour l’avenir réside dans les centaines d’exemples positifs desquels s’inspirer, estiment les auteurs du rapport. Les chercheurs ont ainsi listé plus de 850 visions favorables au changement et près de 400 exemples concrets, des éleveurs du nord de la Patagonie ayant résisté tant aux cendres volcaniques qu’à dix années de sécheresse, ou la gestion communautaire de l’eau au Népal. « Nous devons nous inspirer de ces exemples, car c’est là que réside notre espoir pour l’avenir », estiment-ils. À l’inverse, les auteurs du rapport appellent à stopper les milliards de dollars de subventions les plus néfastes à l’environnement.
Pour agir tant qu’il est encore temps, les auteurs du rapport ciblent cinq stratégies prioritaires :
- Conserver et régénérer les milieux naturels ;
- mettre en oeuvre des changements systémiques dans les secteurs les plus responsables de la perte de biodiversité (agriculture, sylviculture, mines, pêche…) ;
- transformer les secteurs économiques en faveur de la nature et de l’équité ;
- revoir les systèmes de gouvernance ; mais aussi modifier les points de vue et les valeurs de la société afin de privilégier les interconnexions fondamentales entre l’homme et la nature.
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Tout à fait en accord avec une chasse raisonnée et raisonnable, les « experts » en reviendraient ils aux fondamentaux? Et à la fin de la néfaste sanctuarisation de la nature?