Même si cela peut prêter à sourire, cela n’est pas drôle pour l’environnement. En effet, ce gaz hilarant serait plus néfaste que le CO2 pour le climat.
Un gaz hilarant en Arctique, et pourtant il n’y a pas de quoi rire
Dans l’étude(1) publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, les chercheurs affirment que « le protoxyde d’azote est un puissant gaz à effet de serre, trois cent fois plus dangereux que le CO2 pour le réchauffement climatique« .
Pour mieux comprendre, il faut savoir que le protoxyde d’azote ou gaz hilarant est le troisième gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique, derrière le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). Les scientifiques estiment que cette fonte des glaces peut produire autant de gaz que la destruction des forêts tropicales.
Les plantes seraient la solution pour réduire les émissions de N2O
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont prélevé seize échantillons de permafrost en Laponie finlandaise et ont réchauffé les échantillons en laboratoire pour ainsi se rendre compte que les parties recouvertes de végétation libéraient moins de gaz que les échantillons qui n’en avaient pas. « Les plantes absorbent l’azote du sol et réduisent le stock disponible pour la production de protoxyde d’azote. Les plantes sont donc très efficaces pour réduire les émissions de protoxyde d’azote« , a expliqué la chercheuse Carolina Voigt, interrogée par la chaîne australienne ABC(2).
L’évaluation Swipa du Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique, qui regroupe 90 scientifiques du monde entier, a signalé que le réchauffement de l’Arctique était plus rapide et plus dévastateur que prévu et que cette métamorphose a des conséquences profondes sur les peuples, les ressources et les écosystèmes du monde entier.
Illustration Facebook ©thitikorn-yupa
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Si les plantes joue un rôle d’hyperaccumulateur, ça n’a pas d’intéret pour l’outdoor à la dépollution mais uniquement à titre de témoin.