L’industrie met régulièrement sur le marché des produits défectueux ou dangereux pour la santé. Lorsque l’on fait sortir d’une usine tous les jours des milliers de produits, alimentaires ou non, c’est malheureusement inévitable. Ces entreprises sont donc parfois contraintes de lancer des rappels produits. Les sites Internet les rapportent, mais l’association de consommateurs Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV) aimerait tout centraliser.
Les rappels produits : importants mais difficiles à connaître
Les rappels produits peuvent concerner tout et n’importe quoi : la CLCV, toutefois, veut concentrer surtout les rappels les plus problématiques et dangereux, ceux de l’industrie agroalimentaire. Infections, bactéries, problèmes de dates de péremption, de risques allergiques… Il est courant de voir qu’un producteur rappelle un ou plusieurs lots de sa production pour ce type de raisons. Le risque pour la santé est donc important.
Mais il est difficile de savoir qu’il y a un rappel produit en France : certains sites (dont consoGlobe.com) les rapportent et les supermarchés les affichent, mais selon l’enquête CLCV publiée lundi 20 février 2017, 77 % des Français estiment être mal informés sur les rappels produits et sur les risques pour leur santé. Au point que 74 % des interrogés considèrent utile que les magasins puissent les identifier lors de leurs achats, afin de garder une trace des produits achetés et de les prévenir en cas de rappel.
Un site pour centraliser les annonces de rappels produits ?
S’il est difficile de croire que les distributeurs feront les gendarmes à la place des producteurs, pour la CLCV, la solution pourrait être plus simple : une plateforme unique pour centraliser les annonces de rappels produits en France. Une nécessité, puisque toujours selon l’association, 58 % des rappels produits lancés en France concernaient un risque biologique, donc un risque pour la santé.
Le site Internet permettrait à tout un chacun d’identifier rapidement, avant de manger, si les produits achetés présentent un risque ou non. L’idée n’est pas originale : de telles plateformes existent déjà dans d’autres pays européens.
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