Il s’agit de produire de l’hydrogène à domicile à partir de la lumière du soleil.
Un réacteur à l’hydrogène dans chaque maison
De quoi s’agit-il ?
Le dispositif se présente sous la forme d’un réacteur dont le rôle est de concentrer la lumière solaire sur un catalyseur. Ce dernier est en oxyde de cérium, qui a l’avantage d’être un métal très abondant (autant que le cuivre).
Le catalyseur chauffe jusqu’à la température de 1600°C puis refroidit, ce qui lui permet de casser les molécules d’eau (H20) pour récupérer l’hydrogène qui se libère (H). Il suffit de stocker l’hydrogène pour alimenter une pile à combustible.
Un procédé au rendement à améliorer
Les chercheurs pensent atteindre un rendement énergétique de 19 % ce qui rendrait le réacteur compétitif et commercialisable. On estime qu’ainsi chaque pile pourrait produire 12 litres de combustible.
L’ambition est résumée ainsi par les 2 chercheurs : « On utiliserait le carbone deux fois. Le réacteur pourrait être alternativement utilisé dans un cycle « à Zéro émission de CO2″ ; de l’eau et du CO2 seraient convertis en méthane, et alimenteraient une centrale, une pile électrique qui produirait à son tour du CO2 et de l’eau, permettant au process de continuer à fonctionner ».
Ce projet laisse donc envisager la possibilité d’installer des piles à combustibles individuelles sur chaque habitation, ce qui constituerait une source d’énergie alimentant le système d’eau chaude, le chauffage voire de servir de carburant pour la voiture. De quoi répondre à la difficulté qu’il y a à transporter l’électricité en la produisant sur place. A suivre…
Pile à combustible : ça avance bien …
Les Américains ne sont pas les seuls à avancer sur la voie de la pile à hydrogène de petite taille et exploitable. Le groupe chimique coréen LG Chemical Ltd a développé une pile à combustible portable qui peut fonctionner 4.000 heures de suite, soit 8 fois plus longtemps que les piles concurrentes. Pesant moins d’1 kg, la pile peut fournir 25 watts en pic, avec moins d’un litre de méthanol, le record à ce jour avec cette technologie.*
* Par Sossina Haile et Wiliam Chueh
parfait