L’endométriose touche une femme sur dix en France. Pourtant, cette maladie chronique reste méconnue car elle est difficile à diagnostiquer. La semaine de prévention permet de faire connaître les symptômes et de faire le point sur les avancées de la recherche.
L’endométriose, qu’est-ce que c’est ?
Cette maladie est très fréquente, touchant 1 femme sur 10. L’endométriose est également la première cause d’infertilité. Alors, pourquoi est-elle si mal connue ? Car elle est encore très mal diagnostiquée, les médecins n’étant pas toujours suffisamment formés pour la déceler. Nous pourrions presque dire qu’il existe autant de cas que de femmes touchées. À noter également que les symptômes ne sont pas toujours identiques selon l’avancée de la maladie.
Plus concrètement, la muqueuse qui tapisse l’utérus, appelée endomètre, s’épaissit chaque mois pour accueillir un éventuel embryon. S’il n’y a pas eu de fécondation, la paroi s’élimine, ce sont les règles. Quand il y a endométriose, on retrouve des fragments de cet endomètre sur d’autres organes, souvent proches de l’utérus, mais ces lésions peuvent être présentes jusque dans le cerveau ou les poumons. Chaque mois au moment des règles, toutes ces lésions saignent et génèrent inflammations et douleurs intenses.
L’endométriose, d’où ça vient ?
Les symptômes de cette maladie chronique sont très divers, mais se résument souvent à des règles particulièrement douloureuses ou des souffrances lors des rapports sexuels. Si des fragments d’endomètre se retrouvent sur la vessie ou les intestins, les douleurs au moment d’uriner ou d’aller à la selle peuvent être épouvantables. Les femmes qui en sont atteintes parlent également de fatigue chronique.
Les recherches avancent mais ne permettent pas de comprendre les causes exactes de la maladie. Les facteurs génétiques et les problèmes hormonaux sont souvent mis en cause. Depuis peu, les scientifiques se penchent sur l’influence de perturbateurs endocriniens présents dans la pollution, les produits cosmétiques, chimiques, qui dérèglent notre système hormonal. Comprendre et faire connaître la maladie permettrait de mieux la soigner et d’améliorer ainsi la qualité de vie des patientes.
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